Des milliers de pièces de monnaie anciennes saisies dans une maison du nord d’Israël
Le propriétaire de la maison d'Afula aurait déterré et vendu illégalement des objets anciens ; il aurait également vendu des objets aux enchères à l'étranger
Amanda Borschel-Dan édite la rubrique « Le Monde Juif »
Une perquisition menée par l’Autorité israélienne des antiquités (IAA) dans la ville d’Afula, dans le nord d’Israël, à la fin de la semaine dernière, a permis de mettre la main sur des milliers de pièces de monnaie et des pointes de flèches anciennes, a indiqué l’IAA mardi.
Un habitant d’Afula est soupçonné de commerce illégal et de fouille illégale d’antiquités sur des sites archéologiques, causant des dommages inestimables. Il aurait utilisé n détecteur de métaux pour découvrir ces milliers de pièces d’or, d’argent et de bronze.
L’homme a été arrêté et conduit au poste de police d’Afula pour y être interrogé, avant d’avouer avoir commis ces délits. Le suspect sera interrogé par l’IAA avant sa mise en accusation.
À la suite d’informations fournies par les services de renseignement et d’une enquête secrète menée conjointement par des organismes internationaux chargés de l’application de la loi, l’unité de prévention des vols de l’AAI a effectué une descente au domicile du résident d’Afula Ilit, le 7 juillet.
Selon Ilan Hadad, qui dirige l’unité de l’IAA, le suspect est connu des autorités et a même été condamné pour des crimes similaires dans le passé.
« Apparemment, la punition n’a pas été suffisante pour qu’il apprenne de ses erreurs », a déclaré Hadad.
Selon la loi sur les antiquités de 1978, toutes les antiquités découvertes en Israël après 1978 sont la propriété de l’État d’Israël. Toute personne qui trouve un objet doit le remettre à l’Autorité israélienne des antiquités dans les 15 jours.

Il est interdit de faire le commerce d’antiquités sans avoir reçu une licence du ministère de la Culture ou de l’IAA. Toutes les antiquités expédiées à l’étranger doivent être enregistrées et expédiées par l’intermédiaire d’un marchand agréé. L’IAA se réserve le droit de confisquer tout objet non enregistré.
Le non-respect de la loi sur les antiquités peut entraîner une peine allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement.
« Il est désolant de voir comment des personnes portent atteinte à des sites d’antiquités et pillent des objets anciens, perturbant ainsi la restauration de notre histoire par simple cupidité », a déclaré Hadad.

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