Israël en guerre - Jour 591

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Des pilotes civils, d’anciens soldats et des familles endeuillées réclament un accord sur les otages

"Ramenez tous les otages, même s'il faut mettre fin à la guerre", écrivent 300 pilotes israéliens, se joignant au mouvement initié par des membres de l'armée de l'air

Un vol Israir décollant de l'aéroport international Ben Gurion, à l'extérieur de Tel Aviv, le 25 août 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)
Un vol Israir décollant de l'aéroport international Ben Gurion, à l'extérieur de Tel Aviv, le 25 août 2024. (Crédit : Yossi Aloni/Flash90)

Près de 300 pilotes civils ont signé une lettre ouverte publiée jeudi qui a appelé à un accord sur les otages, quitte à mettre fin à la guerre. Des lettres similaires, également diffusées jeudi, ont été signées par des centaines d’anciens soldats et de familles de soldats tombés au champ d’honneur.

Ces nouvelles initiatives s’inscrivent dans une dynamique lancée la semaine dernière par des membres de l’armée de l’air, pour la plupart à la retraite, qui ont appelé à mettre fin à la guerre si cela devait être la seule façon de rapatrier les 59 otages encore détenus par des groupes terroristes dans la bande de Gaza – parmi lesquels 24 sont supposés vivants et 35 confirmés morts.

La lettre écrite par les membres de l’armée de l’air a rapidement été imitée par d’autres soldats issus de différents corps militaires, ainsi que par des professionnels de divers secteurs civils.

Environ 300 pilotes, en activité ou à la retraite, issus de compagnies aériennes israéliennes telles qu’Arkia, Israir, Air Haifa et d’entreprises exploitant des avions de chasse privés, ont signé cette nouvelle lettre publiée jeudi.

Ils représenteraient un tiers des pilotes israéliens, selon la chaîne N12.

« Nous, pilotes civils des compagnies aériennes israéliennes, en activité ou à la retraite, soutenons l’appel à la libération immédiate de tous les otages. C’est l’objectif le plus urgent et le plus important. Nous appelons les dirigeants à agir, même si cela exige la fin de la guerre. Chaque jour qui passe met leur vie en danger », ont-ils écrit.

Des manifestants marchent pour demander la libération des otages détenus dans la bande de Gaza, devant la Kirya, quartier-général de l’armée, à Tel Aviv, le 18 février 2025. (Avshalom Sassoni/Flash90)

D’autres lettres diffusées jeudi vont dans le même sens, appelant à un accord pour la libération des otages, même au prix de la fin des combats. Elles ont été signées par des centaines d’anciens soldats de Tsahal, dont des officiers supérieurs et des familles de soldats tombés au combat.

L’une d’elles, signée par 458 anciens membres de la brigade Golani, réclame le retour immédiat des otages, même si cela doit entraîner la cessation des hostilités.

La guerre a débuté le 7 octobre 2023 avec le pogrom perpétré par les terroristes du Hamas dans le sud d’Israël, au cours duquel les hommes armés ont assassiné plus de 1 200 personnes, enlevant également 251 personnes, prises en otage à Gaza.

Parmi les signataires figuraient l’ancien chef des renseignements de Tsahal, le général de division (Rés.) Uri Sagi, l’ancien chef du Commandement du centre, le général de division (Rés.) Ilan Biran, ainsi que Maayan et Ron Kehati, dont le fils, le sergent Gur Kehati, a été tué au Liban en novembre.

Dans une autre lettre, qui a été revendiquée par 315 anciens membres d’unités de reconnaissance et d’infanterie, les signataires précisent en évoquant les otages : « C’est la mission prioritaire, ce sont les valeurs qui nous guident, et c’est notre devoir moral en tant que nation. C’est un appel à sauver des vies. »

La plupart des signataires de cette missive ne sont actuellement pas en service actif dans la réserve, a précisé Ynet.

Ces lettres n’appellent pas explicitement à refuser de servir, mais elles ont provoqué l’ire du gouvernement. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé ces initiatives, qualifiant leurs auteurs « d’anarchistes bruyants ».

Lors des manifestations de masse contre le projet de refonte judiciaire du gouvernement en 2023, plusieurs groupes de réservistes, notamment dans l’armée de l’air, avaient déclaré qu’ils refuseraient de servir sous un régime qu’ils ne considéraient plus comme démocratique.

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