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Donald Trump se moque de Netanyahu : « Biden ne vous aime pas »

Pour l'ex-président, l'absence d'invitation à la Maison Blanche pour le Premier ministre montre "à quel point" les relations américano-israéliennes sont tendues

L'ancien président américain Donald Trump rendant visite à des volontaires de campagne au Grimes Community Complex Park, à Des Moines, dans l'Iowa, le 1er juin 2023. (Crédit : Charlie Neibergall/AP)
L'ancien président américain Donald Trump rendant visite à des volontaires de campagne au Grimes Community Complex Park, à Des Moines, dans l'Iowa, le 1er juin 2023. (Crédit : Charlie Neibergall/AP)

L’ancien président américain Donald Trump s’en est pris au Premier ministre Benjamin Netanyahu pour avoir rapidement félicité Joe Biden pour sa victoire à la Maison Blanche en 2020, tout en semblant affirmer que le président américain « n’aime pas » les partisans juifs d’Israël.

S’adressant lundi à l’Israel Heritage Foundation, un groupe conservateur qui soutient la construction israélienne en Cisjordanie, Trump a également pointé du doigt le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, et d’autres législateurs juifs anonymes pour ne pas avoir suffisamment soutenu Israël, en revenant à des thèmes précédemment décriés pour avoir frôlé l’antisémitisme.

« Biden ne vous aime pas, je peux vous le dire, il n’est même pas disposé à voir Netanyahu », a déclaré Trump au groupe réuni au Trump National Golf Club à Bedminster, New Jersey. Ses propos ont été publiés pour la première fois en ligne mercredi.

Il n’était pas clair si le « vous » faisait référence à la foule, au peuple juif en général ou aux Israéliens. Trump a été critiqué dans le passé pour avoir confondu la judéité avec la loyauté envers Israël ; les accusations de fidélité juive à un État étranger sont souvent considérées comme antisémites.

Ses commentaires font référence au malaise croissant que Washington a manifesté à l’égard du gouvernement israélien au cours des derniers mois, alors que Netanyahu, soutenu par une coalition de politiciens d’extrême-droite et ultra-orthodoxes, s’est lancé dans une série de réformes controversées du système judiciaire du pays, qui ont déclenché des manifestations de masse. La semaine dernière, l’ambassadeur américain sortant Tom Nides a déclaré au Wall Street Journal qu’il avait mis en garde Netanyahu contre « toute précipitation qui, en fin de compte, pourrait avoir d’énormes implications, tout du moins en termes de perception, pour ce qui fait la grandeur d’Israël ».

Biden a écarté la possibilité d’une invitation de Netanyahu à la Maison Blanche à « court terme ». Mercredi, le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman a rapporté que l’administration américaine réévaluait sa position envers Israël.

S’exprimant au pied levé mais répétant bon nombre des mêmes histoires qui sont devenues incontournables lors de ses apparitions, Trump a repris l’accusation mensongère selon laquelle Netanyahu avait été le premier à féliciter Biden pour avoir remporté la présidence. L’ancien président américain, qui se représente à la Maison Blanche, affirme – à tort – que les élections présidentielles de 2020 avaient été truquées.

« [Le Premier ministre Benjamin] Netanyahu a été la première personne à l’appeler – c’était réconfortant », a déclaré Trump sarcastiquement.

« Il a été la première personne à appeler, et ils ne le verront même pas – c’est tellement ridicule », a-t-il ajouté.

En réalité, Netanyahu avait tweeté ses félicitations à Biden près d’une semaine après les élections, et après que de nombreux autres dirigeants eurent déjà félicité le président, alors nouvellement élu.

Dossier : De gauche à droite, le secrétaire d’État Antony Blinken, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Tom Nides et le président américain Joe Biden rencontrant le chef de l’opposition de l’époque Benjamin Netanyahu, à droite, à la résidence présidentielle à Jérusalem, le 14 juillet 2022. (Crédit : Bureau du Premier ministre)

« Il était très en avance – genre bien plus en avance que la plupart. Je ne lui ai pas parlé depuis. Qu’il aille se faire voir », avait déclaré Trump à un journaliste israélien en 2021.

L’Israel Heritage Foundation, basée à New York, est dirigée par un certain nombre de personnalités liées à Trump, et l’organisation a fait de la promotion de la souveraineté israélienne sur la Cisjordanie l’un de ses principaux objectifs. Parmi ses membres se trouve le Dr. Joseph Frager, un agent politique conservateur bien connecté qui est un partisan majeur de l’implantation de Beit El et qui s’est également enregistré comme lobbyiste pour le Qatar, selon le Forward.

À LIRE : Les dessous de la non-invitation de Netanyahu à la Maison Blanche

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