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Egypte : le Parlement approuve la rétrocession de 2 îles à Ryad

La Cour constitutionnelle examine actuellement la légalité de cette rétrocession, très contestée dans le pays

Les îles de Tiran (premier plan) et Sanafir (arrière plan) en mer Rouge, dans le détroit de Tiran entre la péninsule du Sinaï égyptienne et l'Arabie saoudite. (Crédit : Stringer/AFP/Getty Images, via JTA)
Les îles de Tiran (premier plan) et Sanafir (arrière plan) en mer Rouge, dans le détroit de Tiran entre la péninsule du Sinaï égyptienne et l'Arabie saoudite. (Crédit : Stringer/AFP/Getty Images, via JTA)

Le Parlement égyptien a approuvé mercredi un accord controversé prévoyant la rétrocession de deux îlots de la mer Rouge à l’Arabie saoudite, ont indiqué la télévision d’Etat et un parlementaire.

Le vote du Parlement en séance plénière doit encore être validé par la signature du président Abdel Fattah al-Sissi, critiqué pour avoir accepté de remettre des îles de Tiran et Sanafir au gouvernement saoudien. La justice a été saisie pour se pencher sur la légitimité de l’accord signé en avril 2016.

Mardi, une commission parlementaire avait approuvé l’accord, à l’issue de trois jours de débats mouvementés, durant lesquels des députés de l’opposition ont interrompu les séances en scandant des slogans dénonçant la rétrocession des deux îlots.

Le gouvernement égyptien avait annoncé en avril 2016 la rétrocession à Ryad de ces deux petites îles inhabitées de la Mer rouge, soulevant une vive controverse et déclenchant des manifestations contre le régime du président Abdel Fattah al-Sissi.

Les autorités justifient la rétrocession en expliquant que les deux îles, situées près de la pointe sud de la péninsule du Sinaï, à l’entrée du Golfe d’Aqaba, appartenaient à l’Arabie mais que Ryad avait demandé en 1950 au Caire d’en assurer la protection.

Depuis, le dossier est tombé dans un imbroglio juridique. Les deux camps s’affrontent devant les tribunaux et plusieurs jugements contradictoires ont été prononcés par la justice sur cette rétrocession. Le dossier est maintenant devant la cour constitutionnelle.

Dans la soirée de mardi, des dizaines de journalistes ont manifesté contre l’accord sur les marches de leur syndicat, dans le centre du Caire, avant que la police n’intervienne pour les disperser, a indiqué à l’AFP un haut responsable du syndicat, Gamal Abdel Rehim.

Plusieurs journalistes ont été brièvement interpellés avant d’être relâchés.

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