Eli Cohen demande à la directrice exécutive d’UN Women de démissionner
Le ministre des Affaires étrangères a fustigé le groupe de défense des droits des femmes qui a mis 57 jours à condamner l'assaut du Hamas
Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a fustigé samedi le groupe de défense des droits des femmes UN Women après qu’il a mis 57 jours à condamner l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas contre Israël et les violences sexuelles commises au cours de l’attaque. En outre, il a demandé à sa directrice exécutive Sima Bahous, une ressortissante jordanienne, de démissionner.
« Le comportement d’UN Women depuis le massacre du 7 octobre est honteux », a écrit Cohen.
« Leur déclaration est tiède et tardive, venant après près de deux mois de silence et fermant les yeux sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes sexuels commis par le groupe terroriste du Hamas », a-t-il ajouté.
UN Women avait précédemment publié une déclaration condamnant le groupe terroriste palestinien du Hamas, 57 jours après la mort de 1 200 personnes – pour la plupart des civils – et l’enlèvement de plus de 240 autres lors des massacres brutaux du 7 octobre perpétrés par le Hamas dans le sud d’Israël, et après des semaines de critiques concernant son silence face aux preuves de violences sexuelles commises au cours de l’attaque.
La déclaration d’UN Women commence en « regrettant » que les combats aient repris entre Israël et le Hamas à Gaza, après une trêve de sept jours qui a vu la libération de 105 otages civils de Gaza en échange de 210 prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël.
« Nous condamnons sans équivoque les attaques brutales du Hamas contre Israël le 7 octobre. Nous sommes alarmés par les nombreux témoignages faisant état d’atrocités sexistes et de violences sexuelles lors de ces attaques », poursuit la déclaration.
UN Women félicite également la Commission d’enquête de l’ONU sur le « Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », et Israël, pour avoir « ouvert son appel à soumissions sur les crimes sexistes depuis le 7 octobre ».
Cohen a également fustigé cette décision, affirmant qu’une enquête sur les crimes devrait être menée par un organisme neutre, et non par des « haineux d’Israël et des antisémites ».