Israël en guerre - Jour 498

Rechercher

« Elle est revenue bien grosse » : Un compte Instagram français relaie la propagande du Hamas sur la libération d’Agam Berger

La jeune femme derrière ce compte dit travailler pour la maison de luxe Hermès et a supprimé ses comptes sur les réseaux sociaux après avoir été épinglée pour ses commentaires insultants sur les otages israéliens

Les applications Facebook, Instagram, WhatsApp, entre autres réseaux sociaux, sur un smartphone, en mars 2018. (Crédit : Arun Sankar/AFP)
Les applications Facebook, Instagram, WhatsApp, entre autres réseaux sociaux, sur un smartphone, en mars 2018. (Crédit : Arun Sankar/AFP)

Sur les réseaux sociaux, la libération des otages israéliens par le Hamas, dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe terroriste, suscite des réactions très controversées de la part de personnes qui se font l’écho de la propagande du Hamas après 486 jours de guerre.

L’une de ces personnes, qui se nomme Islem Chargui selon ses pages Instagram et LinkedIn, qui est chargée de développement composants pour la marque de luxe Hermès, a enchaîné les commentaires insultants en réaction à la libération, le 30 janvier dernier, d’Agam Berger, la cinquième soldate de surveillance de Tsahal à avoir été libérée après Liri Albag, Naama Levy, Daniella Gilboa et Karina Ariev la semaine précédente.

Dans une vidéo montrant Berger assise sur les genoux de sa mère, quelques minutes après que la famille soit enfin réunie, on entend la mère de la jeune fille lui promettre : « On est là, on ne te quittera plus jamais », tandis qu’Agam pleure.

« Ta phrase ne veut rien dire mais bon vous êtes pas très connus pour être smart [intelligents] », a commenté Islem Chargui sous la vidéo postée sur Instagram, ponctuant son commentaire d’un « salam alaykom du Hamas ».

En réponse au commentaire d’un autre utilisateur de la plateforme, qui relevait le fait que sa réaction initiale correspondait au narratif du Hamas, Islem Chargui a renchéri : « J’ai assez conscience pour dire que ce genre de vidéo c’est du foutage de gueule et qu’elle [Agam Berger] n’a clairement pas l’air d’avoir été maltraitée. »

Si la plupart des otages qui ont été libérés au cours des premiers jours de l’accord sont toujours en convalescence à l’hôpital et n’ont pour l’instant partagé que des bribes de leur détention à Gaza, on sait que plusieurs ont subi des coups, des privations de nourriture et de moyens d’hygiène, de la torture psychologique, des violences sexuelles et ont été détenus, parfois pendant des mois, dans des tunnels étroits où la lumière du jour ne parvient pas.

L’otage libérée Agam Berger et ses parents Shlomi et Merav, dans une installation de l’armée israélienne, près de la frontière de Gaza, le 30 janvier 2025. (Crédit : Armée israélienne)

Mais Islem Chargui ne s’est pas arrêtée là. Elle a spécifiquement mis en doute les témoignages de privation de nourriture des ex-otages en commentant, toujours au sujet d’Agam Berger : « Elle est revenue bien grosse. »

« Je dis juste que, comparé aux rescapés palestiniens, elle est sortie bien épaisse », a-t-elle insisté, qualifiant de « rescapés » les prisonniers de sécurité palestiniens, dont certains ont été condamnés pour meurtre, libérés par Israël en échange du retour des otages.

Les commentaires d’Islem Chargui ont été partagé par « SwordOfSalomon », un compte X spécialisé dans la traque et la dénonciation des commentaires antisémites et pro-Hamas sur les réseaux sociaux. Depuis, la jeune femme a supprimé ses comptes sur Facebook et LinkedIn et a tenté de renommer son compte sur Instagram pour ne plus être retrouvée.

Hermès n’a pour l’instant pas réagi publiquement à l’affaire.

Dans le même temps, SwordOfSalomon a accusé un autre compte X influent, « Philippe Grenier », d’avoir « propagé, sous couvert d’anonymat, une haine virulente à l’égard des Juifs ». L’homme derrière ce compte travaillerait au Fonds monétaire international, selon SwordOfSalomon. « Si ce n’est pas encore fait, je vous encourage à examiner les nombreuses preuves de ses publications haineuses et à réfléchir aux conséquences que cela pourrait avoir sur la crédibilité de votre institution », a-t-il écrit à l’adresse des dirigeants du FMI.

En cause : des publications dans laquelle l’individu exprime « complotisme, accusations de lobby juif contrôlant le monde, propagation de clichés antisémites, nazification d’Israël, diabolisation du judaïsme, ciblage et harcèlement de personnalités juives, soutien affiché aux comptes les plus antisémites du réseau ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.