Elma Avraham, ex-otage hospitalisée depuis sa libération, rentre enfin chez elle
L'octogénaire, arrivée en Israël dans un état critique, a été soignée au centre hospitalier Soroka, où une cérémonie d'adieu est prévue avec le personnel qui s'est occupé d'elle
Elma Avraham, une femme de 84 ans prise en otage par le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas et qui a été libérée au bout de 50 jours, va enfin quitter l’hôpital où elle se remettait de son épreuve.
Le centre hospitalier Soroka de Beer Sheva a annoncé mardi qu’Avraham serait libérée mercredi.
Une cérémonie est prévue au cours de laquelle elle rencontrera le personnel médical qui a contribué à lui sauver la vie et à la remettre sur pied après sa libération de captivité et son arrivée dans un état critique, a indiqué l’hôpital dans un communiqué.
Avraham a été enlevée chez elle, dans le kibboutz Nahal Oz, le 7 octobre, lors de l’attaque dévastatrice du Hamas contre Israël. Elle a été retenue en otage dans la bande de Gaza jusqu’à ce qu’elle soit finalement libérée le 26 novembre, lors d’une trêve d’une semaine qui a permis la libération de 105 otages, pour la plupart des personnes âgées et des enfants.
Avraham a été héliportée directement de Gaza à Soroka. À son arrivée, elle était inconsciente et a été hospitalisée dans l’unité de soins intensifs, son pronostic vital étant engagé. Selon sa famille, Avraham est arrivée à Soroka avec un rythme cardiaque de 40 et une température corporelle de 28°C.
À l’époque, les enfants d’Elma Avraham avaient reproché à la Croix-Rouge d’avoir refusé d’apporter à leur mère des médicaments vitaux alors qu’elle était retenue en otage par le Hamas.
Des parents d’otages ont tenté d’envoyer des médicaments par l’intermédiaire d’une cargaison d’aide de l’Union européenne, mais il n’y a jamais eu de confirmation que les colis étaient bien parvenus aux captifs. Certains de ces médicaments ont été retrouvés plus tard dans un hôpital de Gaza.
En outre, à partir du 17 janvier, des médicaments étaient censés être fournis aux otages en échange d’une grande quantité de fournitures médicales et d’autres aides pour les habitants de Gaza.
Dans le cadre de l’accord, Israël a exigé une preuve visuelle que les médicaments en question étaient parvenus à chaque otage. La Croix-Rouge, qui a été accusée de se soustraire à sa responsabilité d’assurer des soins médicaux aux Israéliens kidnappés, a refusé de participer à l’opération.
L’organisation humanitaire internationale n’a pu effectuer aucune visite aux otages depuis qu’ils ont été enlevés le 7 octobre.