Israël en guerre - Jour 470

Rechercher

En Pologne, une tentative de nier l’antisémitisme du pogrom de Kielce

Plusieurs organisations de droite affirment que le pogrom a été causé par des officiels communistes

Les funérailles de dizaines de Juifs tués lors d'un pogrom à Kielce, en Pologne, en 1946. (Capture d'écran YouTube)
Les funérailles de dizaines de Juifs tués lors d'un pogrom à Kielce, en Pologne, en 1946. (Capture d'écran YouTube)

Des représentants d’organisations de la droite polonaise ont déposé une demande auprès de l’Institut national du Souvenir pour reprendre l’enquête sur un pogrom de 1946, déclarant que l’antisémitisme n’en était pas la cause.

Dans la demande soumise cette semaine, ils affirment que les meurtres du pogrom de Kielce, pendant lequel 42 juifs polonais ont trouvé la mort, ont été commis par des officiels communistes, et non par la police de la ville et ses habitants.

Selon ces groupes, la majorité des victimes sont morts suite à des tirs d’armes militaires, qui leur fait dire que la responsabilité du massacre ne devrait pas être attribuée aux résidents de Kielce.

Six représentants d’organisations de droite et nationalistes à Kielce ont signé cette demande. Il s’agit de Małgorzata Soltysiak, Wojciech Zapala, Michal Sadko, Karolina Lebiedowicz, Karol Michalski et Filip Bator.

« Ceux qui ont signé cette demande sont connus depuis des années comme des personnes niant la réalité du pogrom », a expliqué Bogdan Bialek, président de l’association Jan Karski de Kielce, à JTA.

Bialek a ajouté qu’il n’y avait pas de nouveaux documents sur le massacre. Son association a récemment organisé une exposition sur le sujet, contenant des rapports de l’examen post-mortem des victimes qui montraient que les juifs avaient été tués avec des barres de fer, des cannes, des pierres et des pavés.

« La façon dont les demandeurs justifient leur pétition est une insulte aux victimes », a déclaré Bialek.

Ce pogrom, un an après la fin de la Seconde guerre mondiale, s’était déroulé alors qu’environ 200 juifs, pour beaucoup des anciens habitants de Kielce, rentraient des camps de concentration nazis, de l’Union soviétique et d’endroits où ils avaient trouvé refuge. La ville avait été vidée de ses juifs par les nazis pendant la Shoah.

Le pogrom avait commencé par l’enlèvement d’un garçon polonais, qui avait réapparu deux jours plus tard, affirmant qu’il avait été kidnappé par un homme juif. 42 ans plus tard, l’enfant s’était rétracté.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.