Israël en guerre - Jour 345

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En tenant bon sur le corridor Philadelphi, Netanyahu compromet les pourparlers – officiel

Selon un haut fonctionnaire au fait des discussions d'accord de "trêve contre otages", l'armée ferait bien de se retirer durant les 6 semaines de la première phase, avant de revenir

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une réunion du cabinet de sécurité. (Crédit : Maayan Toaf/GPO)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d'une réunion du cabinet de sécurité. (Crédit : Maayan Toaf/GPO)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu risque de faire capoter les pourparlers de l’accord de « trêve contre libération d’otages » pour que l’armée israélienne puisse rester le long du couloir stratégique dit de
« Philadelphi », pendant six semaines supplémentaires, a indiqué samedi un haut fonctionnaire israélien au fait des discussions au Times of Israel.

« La proposition qu’il a soutenue exige toujours que Tsahal se retire du corridor Philadelphi après la première phase », a déclaré le haut fonctionnaire israélien, furieux du vote du cabinet de sécurité de jeudi soir pour soutenir la position de Netanyahu concernant le déploiement militaire le long du tronçon de 15 kilomètres de la frontière entre Gaza et l’Égypte.

« Il ne s’agit pas du contrôle permanent du corridor Philadelphi. Il s’agit de six semaines », a ajouté le fonctionnaire, en référence à la durée de la première phase de trêve en trois phases en cours de négociation.

« L’establishment de la sécurité croit toujours que nous pouvons revenir dans le corridor Philadelphi si nécessaire, même après le retrait », a dit le fonctionnaire, ajoutant que la zone sera « stérile » et bordée de capteurs et d’autres mesures de sécurité pour empêcher la contrebande d’armes et le retour des éléments du groupe terroriste palestinien du Hamas.

En outre, la Treizième chaîne a cité des hauts fonctionnaires anonymes de plusieurs organes de sécurité israéliens qui affirment que les pourparlers sont « au bord de l’effondrement », accusant le gouvernement de gérer les négociations sur la base de « considérations politiques ».

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