Entrée en vigueur de l’interdiction d’affamer les poules pour augmenter la production d’œufs
L'ONG Animals Now dénonce la "pratique cruelle" consistant à priver les poules de nourriture pendant 8 à 12 jours pour accélérer la mue annuelle, durant laquelle moins d’œufs sont pondus
Le combat mené depuis des années par les défenseurs des animaux pour mettre un terme à la privation délibérée de nourriture des poules pondeuses a pris fin la semaine dernière avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation gouvernementale.
Cette pratique, déjà interdite dans l’Union européenne, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, était utilisée pour accélérer la période de mue naturelle au cours de laquelle les poules pondent moins d’œufs que d’habitude, ce qui entraînait une baisse des bénéfices.
Affamer les poules pendant huit à douze jours et réduire la lumière du jour dans les poulaillers raccourcit la période de mue de trois à un mois.
La nouvelle réglementation prévoit une peine d’emprisonnement de six mois pour toute personne enfreignant la loi.
L’organisation à but non lucratif Animals Now, qui lutte contre cette pratique depuis plus de dix ans, a déclaré que cette « pratique cruelle » dépassait toutes les lignes rouges et a appelé à une transition rapide des cages surpeuplées vers des poulaillers sans cage, qui existent déjà dans certains pays développés.
La décision du gouvernement d’interdire les cages a été reportée en raison de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas.
Quelque 10 millions de poules pondent des œufs en Israël, et environ 90 % d’entre elles vivent actuellement dans des cages surpeuplées d’un modèle interdit par 39 autres pays, selon Animals Now.