Israël en guerre - Jour 624

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Face à Gantz, Harris conjugue éloges d’Israël et critiques sur l’aide humanitaire à Gaza

La vice-présidente a actionné le signal d'alarme face à la situation humanitaire dans l'enclave, sommant Israël d'en faire davantage tout en saluant "l'approche constructive" de Jérusalem dans les négociations sur les otages

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, à gauche, lors d'une rencontre à la Maison Blanche avec la vice-présidente américaine Kamala Harris à Washington, le 4 mars 2024. (Crédit : Bureau de la Vice-présidente Kamala Harris)
Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, à gauche, lors d'une rencontre à la Maison Blanche avec la vice-présidente américaine Kamala Harris à Washington, le 4 mars 2024. (Crédit : Bureau de la Vice-présidente Kamala Harris)

La vice-présidente américaine Kamala Harris a fait part lundi à Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien et grand rival politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu, de sa « profonde inquiétude » face à la crise humanitaire à Gaza, selon un compte-rendu qui a été diffusé par la Maison Blanche. Mais elle a par ailleurs salué « l’approche constructive » de l’État juif dans les pourparlers portant sur la remise en liberté des otages gardés en captivité dans la bande, des discussions qui sont actuellement en cours.

Harris a été l’une des personnalités de premier plan à avoir échangé avec Gantz, qui est arrivé dimanche à DC pour une visite destinée, en partie, à apaiser les tensions dans les relations entre Washington et Jérusalem – à un moment où l’administration Biden perd patience face à la gestion de la guerre à Gaza telle qu’elle est assumée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Netanyahu a refusé d’approuver le déplacement de son ministre aux États-Unis, qu’il considère comme entrant dans le cadre d’une initiative visant à miner son autorité. Le Premier ministre a ainsi ordonné à l’ambassade israélienne de Washington de n’apporter aucune assistance à Gantz pendant son séjour, a confié un officiel israélien.

Le communiqué émis par la Maison Blanche au sujet de l’entretien qui a eu lieu entre Harris et Gantz a largement repris les éléments de langage utilisés par l’administration Biden dans le cadre de la guerre. Il a notamment condamné l’attaque meurtrière du 7 octobre, soutenant le droit à l’auto-défense d’Israël ; il a mis l’accent sur la nécessité de présenter « un plan crédible et applicable au niveau humanitaire » concernant la façon dont les civils seront protégés si Tsahal choisit d’élargir son incursion terrestre à Rafah, dans le sud de Gaza. Il a aussi évoqué le besoin, pour Israël, de prendre des mesures supplémentaires pour renforcer l’acheminement des aides à Gaza et celui de mettre en vigueur une trêve de six semaines, qui permettrait à la fois au Hamas de relâcher des otages et d’augmenter la quantité de l’assistance entrant dans Gaza tout en facilitant sa distribution.

Harris a fait part « de sa profonde inquiétude au sujet de la situation humanitaire à Gaza, dans le sillage de la tragédie horrible qui est survenue récemment autour d’un convoi d’assistance humanitaire dans le nord » de la bande, a poursuivi le compte-rendu.

Elle a également « évoqué l’urgence d’un accord sur les otages et elle a salué l’approche constructive adoptée par Israël dans les pourparlers », a-t-il conclu.

Des manifestants rassemblés à une porte de la Maison Blanche, à Washington, pendant une rencontre entre la vice-présidente américaine Kamala Harris et le ministre du cabinet de guerre israélien Benny Gantz, le 4 mars 2024. (Crédit : AP Photo/Susan Walsh)

Alors qu’il franchissait l’entrée de la Maison Blanche pour ses premières réunions, dans la matinée de lundi, il a indiqué aux journalistes : « Il faut toujours parler ouvertement avec ses amis et c’est ce que je vais faire ».

Dans la matinée, Gantz a rencontré le Conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan et l’envoyé pour le Moyen-Orient de l’administration Biden Brett McGurk. Il a ensuite été aperçu en train d’entrer dans le bureau du chef de la minorité au Sénat, Mitch McConnell, et il doit s’entretenir mardi avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken.

Un communiqué du cabinet de Benny Gantz, publié mardi en fin de matinée, indique qu’il a déclaré à de hauts responsables américains qu’Israël était déterminé à atteindre son objectif d’éliminer le groupe terroriste Hamas, ainsi qu’à trouver un moyen d’acheminer l’aide humanitaire aux civils de la bande de Gaza.

« M. Gantz a souligné qu’il était impératif de mener à bien la mission consistant à éliminer la menace que le Hamas fait peser sur Israël, de trouver une solution durable pour que l’aide humanitaire parvienne aux civils et non aux terroristes du Hamas, et qu’il était important d’atteindre tous les objectifs militaires de l’opération à Gaza d’une manière qui permette la stabilité et la prospérité de l’ensemble de la région », peut-on lire dans le communiqué.

Selon le communiqué, Gantz a également demandé la mise en place d’un mécanisme international pour gérer l’opération d’aide, ce qui, selon lui, pourrait faire avancer les efforts de normalisation avec les pays de la région.

Gantz a également remercié les États-Unis pour leur soutien et pour les efforts déployés en vue de la libération des otages enlevés le 7 octobre, indique le communiqué.

Il a déclaré à Harris que l’objectif principal d’Israël était le retour des otages « et a conclu en exprimant sa gratitude pour les pressions importantes exercées par les États-Unis pour faire avancer ce dossier ».

Dimanche, Harris avait prononcé ce qui avait semblé être le discours le plus critique à l’égard d’Israël depuis le début de la guerre de la part d’une personnalité de premier plan de l’administration Biden alors qu’elle s’exprimait à Selma, dans l’Alabama, à l’occasion d’une commémoration du 59e anniversaire du « Bloody Sunday. »

La vice-présidente avait ouvertement interpellé Israël, disant que l’État juif ne faisait pas suffisamment pour soulager « une catastrophe humanitaire » en cours dans la bande de Gaza et elle avait réclamé la mise en vigueur immédiate d’une pause prolongée dans les combats.

Ses appels en faveur d’un cessez-le-feu immédiat avaient été applaudis avec enthousiasme par la foule, même si elle avait clairement établi qu’elle faisait allusion à une trêve décidée dans le cadre d’un accord qui prévoira également la remise en liberté des otages qui ont été kidnappés par les terroristes du Hamas dans le sud d’Israël, il y a cinq mois.

Des propos qui avaient été conformes à la politique américaine adoptée par les États-Unis depuis plusieurs mois – une politique qui estime que le meilleur moyen de garantir une trêve est la finalisation d’un accord sur les otages. Mais ils avaient également reflété la volonté croissante, à la Maison Blanche, de soutenir une rhétorique favorable à l’arrêt de l’offensive israélienne et même si l’objectif poursuivi par l’État juif, qui est de démanteler le groupe terroriste du Hamas, ne doit pas être atteint.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, arrive à une réunion avec le leader de la minorité au sénat Mitch McConnell, représentant républicain du Kentucky, au Capitole de Washington, le 4 mars 2024. (Crédit : Kevin Dietsch/Getty Images/AFP)

La Maison Blanche a une nouvelle fois appelé le Hamas, lundi, à accepter l’accord qui est actuellement sur la table alors que les négociations portant sur une trêve continuent au Caire.

De son côté, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a expliqué aux journalistes que les États-Unis espèrent encore conclure un accord prévoyant une pause temporaire dans les combats en échange de la remise en liberté d’otages d’ici le début du ramadan, qui commencera aux alentours du dix mars.

Il a précisé que le Hamas devait encore donner son accord à une proposition qui porterait sur un cessez-le-feu de six semaines en échange de la libération de certains captifs malades, âgés ou blessés qui avaient été kidnappés par les terroristes palestiniens lors du massacre commis par les hommes armés dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

Harris a dit aux journalistes avant sa rencontre avec Gantz que « nous sommes à un moment charnière où nous pouvons obtenir la finalisation d’un accord sur les otages. Nous voulons tous la fin de ce conflit et ce dans les meilleurs délais, et la manière qui permettra d’y mettre un terme est importante. »

Lundi également, Blinken s’est entretenu au téléphone avec Ron Dermer, ministre israélien des Affaires stratégiques. Il a demandé avec force à ce confident de Netanyahu de s’assurer que le pays fera davantage pour augmenter le volume de l’assistance humanitaire qui entre à Gaza en raison d’une situation qui se dégrade rapidement au sein de l’enclave côtière, a indiqué le porte-parole du département d’État Matthew Miller.

Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, s’exprime auprès des médias après une réunion avec le leader de la minorité au sénat Mitch McConnell au Capitole, à Washington, le 4 mars 2024. (Crédit : Tasos Katopodis/Getty Images/AFP)

Les États-Unis poussent Israël à ouvrir d’autres postes-frontières avec Gaza, même si Jérusalem résiste à cette idée, avertissant que cela pourrait entraîner une reprise des activités du Hamas dans le nord de la bande où l’aide reste très limitée. L’État juif affirme aussi que cela ne permettra qu’à une quantité d’assistance très faible de pénétrer au sein de l’enclave côtière où le Hamas retient encore, à ce jour, 130 personnes en captivité.

De façon notable, l’entretien téléphonique entre Blinken et Dermer a eu lieu la veille de la rencontre organisée entre le secrétaire d’État et Gantz, avec des discussions où la question de l’aide humanitaire devrait être à la tête de l’ordre du jour.

Dans la mesure où le Premier ministre israélien a désapprouvé le déplacement à Washington de Gantz, la décision de transmettre le message par le biais de Dermer semble être un effort livré par l’administration américaine qui vise à s’assurer que tous les hauts-responsables, à Jérusalem, entendront clairement ce que la Maison Blanche a à dire.

Kirby a été interrogé, pendant un point-presse, sur la controverse entraînée par les entretiens de Gantz avec de hauts-responsables de Washington, des échanges qui ont lieu contre le souhait de Netanyahu.

« Le ministre Gantz a fait la demande de venir aux États-Unis et de rencontrer des membres de l’administration », a expliqué John Kirby. « Il est membre du cabinet de guerre. Il y a une guerre actuellement en cours entre Israël et le Hamas. Nous avons affaire à tous les membres du cabinet de guerre, y compris le ministre Gantz. Nous considérons cette venue comme une prolongation naturelle de ces discussions », a-t-il ajouté.

« Un membre du cabinet de guerre veut venir aux Etats-Unis, il veut nous parler de l’évolution du conflit, il nous donne l’opportunité de parler de l’importance de renforcer l’aide humanitaire, il nous donne l’opportunité de parler de l’importance de cet accord sur les otages… Nous n’allons pas nous priver de cette occasion », a continué John Kirby, sans dire si les États-Unis apporteraient la même réponse si Netanyahu soumettait une requête identique.

La vice-président américaine Kamala Harris s’exprime lors d’un événement à Selma, dans l’Alabama, le 3 mars 2024. (Crédit : SAUL LOEB / AFP)

Sortant du bureau de McConnell, Gantz a été interrogé par un journaliste qui lui a demandé si les États-Unis devaient « avoir affaire à lui » en lieu et place de Netanyahu.

« Non, non, non. Israël a un Premier ministre et c’est très bien », a-t-il répondu en quittant le Capitole.

Gantz a ajouté avoir eu « une bonne discussion » avec McConnell, précisant que ce déplacement à Washington « se déroule bien ».

Les États-Unis n’ont pas présenté ouvertement ces rencontres avec Gantz comme un pied de nez à Netanyahu, qui n’est pas venu à la Maison Blanche depuis qu’il a réintégré sa fonction de Premier ministre, au mois de décembre 2022. Mais un responsable américain, qui s’est exprimé sous couvert d’anonymat, a dit que l’administration n’était guère gênée à l’idée que ces entretiens avec Gantz soient susceptibles de transmettre à Jérusalem le mécontentement des Américains face à la manière dont Netanyahu a pris en charge la guerre.

Gantz, dont les sondages révèlent qu’il serait un candidat au poste de Premier ministre redoutable si des élections avaient lieu en ce moment, est considéré comme un modéré. Mais il est resté vague concernant sa vision d’un état palestinien – quelque chose qui est considéré comme essentiel par Biden dans la mise en place d’une paix durable lorsque le conflit sera terminé. Netanyahu, pour sa part, s’oppose avec ferveur à une telle perspective.

Il est aussi probable que lorsque les combats les plus lourds s’achèveront, Gantz quittera le gouvernement, ce qui renforcera les pressions en faveur d’élections anticipées au sein de l’État juif.

Gantz a rejoint le cabinet de guerre – il est formé de trois membres – au mois d’octobre dernier. L’ancien chef d’état-major de Tsahal est considéré par les officiels américains comme un interlocuteur privilégié, avec des échanges qui s’avèrent être plus faciles qu’avec Netanyahu ou qu’avec le ministre de la Défense, Yoav Gallant. Gantz s’est montré plus ouvert au compromis sur des questions déterminantes, notamment en lien avec la délivrance des aides humanitaires.

Jusqu’à présent, les appels en faveur de nouvelles élections se sont tus à cause de la guerre, mais les analystes pensent que lorsque Gantz se retirera du gouvernement, son départ signalera au public israélien que le temps de l’unité nationale est passé et que les efforts visant à éconduire du pouvoir Netanyahu et son gouvernement peuvent véritablement recommencer.

Pour sa part, Gantz, avec cette visite, a voulu renforcer les liens avec les États-Unis, dynamiser le soutien des Américains à la guerre menée par Israël et exercer des pressions en faveur de la libération des otages, a noté un responsable israélien. Il s’envolera pour Londres après son bref séjour à Washington.

Comme cela a été le cas à Washington, l’ambassade israélienne à Londres a reçu pour instruction de ne pas assister Gantz pendant sa visite au Royaume-Uni, où il devrait rencontrer le chef de la diplomatie britannique, David Cameron, pour évoquer – entre autres sujets – l’initiative prise par l’extrême-gauche, dans le pays, qui souhaite imposer un embargo sur les ventes d’armes à Israël, a indiqué la Douzième chaîne.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre du cabinet de guerre Benny Gantz assistant à une conférence de presse à la base militaire de la Kirya, à Tel Aviv, le 28 octobre 2023. (Crédit : Abir Sultan/AFP)

Dans ses propos, lundi, Kirby a accusé certains membres du gouvernement israélien de bloquer les efforts visant à renforcer l’entrée des aides à Gaza.

« Il y a certains obstacles empêchant l’obtention des aides qui sont hélas naturels parce que nous parlons ici d’une zone de guerre, mais il y a aussi des obstacles qui n’ont rien de naturel et qui ont été placés, dans certains cas, par des membres du cabinet israélien qui ont compliqué l’acheminement de ces aides au sein de la bande », a-t-il dit.

Kirby n’a pas mentionné de nom précis – mais des ministres issus de plusieurs partis de la coalition ont rejeté les appels lancés par les États-Unis à augmenter la quantité de l’assistance apportée à Gaza.

« C’est la raison pour laquelle vous avez entendu le président dire très clairement, vendredi, alors qu’il rencontrait la Première ministre [italienne Giorgia] Meloni que ce n’était plus le moment de trouver des excuses. Nous devons laisser entrer davantage d’aides humanitaires », a-t-il continué.

Il a répété que les États-Unis procèderont à de nouveaux largages aériens d’assistance à Gaza après une première opération de parachutage qui a eu lieu samedi, et que l’administration cherchait à mettre en place un couloir maritime qui permettrait de livrer des aides par la mer.

Des Palestiniens se regroupent dans la rue alors que de l’aide humanitaire est parachutée sur Gaza City, le 1er mars 2024. (Crédit : AFP)

Lundi matin, le New Yorker a publié un entretien qui avait été accordé par Biden au mois de janvier. Le président américain y dit que ceux qui critiquent le soutien que lui-même apporte à Israël dans le cadre de la guerre contre le Hamas doivent mieux intégrer ce qu’a été l’ampleur et le traumatisme de l’assaut meurtrier perpétré par le groupe terroriste dans le sud d’Israël, le 7 octobre.

« Je ne veux pas voir de Palestinien tué. Je pense que c’est contraire à ce en quoi nous croyons en tant qu’Américains », déclare-il dans l’interview. « Mais je pense qu’il faut accorder à ces gens seulement un peu de temps, de façon à ce qu’ils comprennent ce qui surviendrait s’ils arrivaient dans leur état ou dans leur quartier et qu’ils y découvraient ce qui est arrivé avec le Hamas ».

« La pression exercée sur les dirigeants israéliens en faveur d’une guerre contre le Hamas où ils doivent utiliser toutes leurs capacités est réelle. Ce qui ne signifie pas que cela doit continuer. Ce qui ne signifie pas que c’est une bonne chose. Et par conséquent, je pense que vous allez assister – et je prie pour que vous y assistiez – à une volte-face significative dans l’usage de la force ».

Une volte-face qui ne semble pas avoir eu lieu dans les semaines qui se sont écoulées depuis l’entretien, entretien dans lequel Biden a aussi rappelé qu’il avait demandé à Israël de ne pas se laisser guider par la rage dans sa riposte à l’attaque du 7 octobre.

Le président américain Joe Biden s’avance vers les journalistes avant d’embarquer à bord de Marine One, à la Maison Blanche, à Washington, le 1er mars 2024. (Crédit : AP Photo/Andrew Harnik)

« Je comprends la colère et la rage… mais vous ne pouvez pas laisser la rage vous consumer au point de perdre votre boussole morale », explique-t-il dans l’entretien accordé au New Yorker, reprenant les propos qu’il avait tenus lors d’un discours, moins de deux semaines après le 7 octobre, alors qu’il était en visite sur le sol israélien.

Pendant cette visite, déclare Biden au New Yorker, il avait recommandé la prudence au cabinet de guerre israélien – dont les membres avaient évoqué en réponse les bombardements massifs et intenses de l’armée américaine sur l’Allemagne, pendant la Seconde guerre mondiale.

« C’est pour cela que les Nations unies ont été établies et qu’ont été établies toutes ces règles qui garantissent que de telles choses ne se reproduiront jamais », avait rétorqué Biden.

Le président américain s’est depuis consacré à promouvoir une initiative régionale déterminante qui ouvrirait la porte à la fin du conflit et à un accord de normalisation des relations diplomatiques unissant Israël et l’Arabie saoudite. Il s’efforce aussi d’obtenir de Jérusalem l’acceptation de la mise en place d’une feuille de route débouchant, à terme, sur la création d’un futur état palestinien.

Dans son article, le New Yorker note que Biden « ne compte pas sur le fait que Netanyahu ait soudainement une illumination mais… il parie sur le fait qu’une offre de normalisation des liens avec les Saoudiens sera tellement populaire auprès des leaders israéliens que Netanyahu n’aura pas d’autre choix que de s’y engager ».

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