France : Des tags antisémites retrouvés à Albi dans le Tarn
Le BNVCA qui a signalé ces dégradations a contacté la municipalité pour les faire effacer
Des graffitis antisémites ont été découverts lundi 26 novembre sur une palissade de la ville d’Albi dans le Tarn, rapporte le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA).
On peut y lire les inscriptions suivantes : « Stop au sionisme; pouvoir au peuple; au chiotte la Licra et le Crif: bonne année (sic); Stop à l’oligarchie; Boycott Israël ».
Si le Premier ministre a fait état au début du mois d’une augmentation spectaculaire des actes antisémites en France (+ 69 % sur les 9 premiers mois de l’année) le détail de ces actes n’a pas été encore donné. On a pu cependant constater depuis cet été une augmentation du nombre des graffitis à caractère antisémites dans les universités et dans différentes villes de France.
Au début du mois de novembre, c’est la maison du maire de Brumath Etienne Wolf qui a été taguée ( « Le préfet juif Marx, on ne veut plus de migrants »); en octobre, des tags antisémites ont été retrouvés dans une classe du campus de la Haute école de commerce (HEC) et à l’université de Créteil; Sur l’Ehpad de Salies, a été inscrit « Faurisson résistance », tout comme sur la place du Temple de la même ville, où l’on pouvait également lire « Shoah escroquerie ». A Escos, les mêmes messages ont été retrouvés sur les murs de la mairie; fin septembre on pouvait lire sur une porte d’un immeuble du 18e arrondissement de Paris : « ici vivent des ordures juives, notamment au troisième », etc….
Le Premier ministre @EPhilippePM a publié une tribune concernant l'augmentation des actes antisémites en France. Il appelle à la mobilisation de toutes et tous pour la vie en commun, pour l’identité de la France, pour les valeurs de la République. https://t.co/ipRSToYqTr pic.twitter.com/tJ5hVPlv5U
— DILCRAH (@DILCRAH) November 9, 2018
Le récent plan du Premier ministre contre le racisme et l’antisémitisme prévoit l’expérimentation d’ « un réseau d’enquêteurs et de magistrats spécifiquement formés à la lutte contre les actes haineux », qui pourrait être étendu au niveau national, ainsi qu’un dispositif de pré-plainte en ligne afin de favoriser les signalements.