Israël en guerre - Jour 404

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G7 : Les agences onusiennes, dont l’UNRWA, doivent opérer librement à Gaza

L'Allemagne, la France, l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada, et le Japon demandent à Israël de "s'abstenir" de lancer une opération de grande envergure sur Rafah, ville frontalière de l’Égypte

Le pape François et les dirigeants des pays du G7 et d'autres pays invités, lors du sommet du G7, à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie,  le 14 juin 2024. (Crédit : Alex Brandon/AP)
Le pape François et les dirigeants des pays du G7 et d'autres pays invités, lors du sommet du G7, à Borgo Egnazia, près de Bari, dans le sud de l'Italie, le 14 juin 2024. (Crédit : Alex Brandon/AP)

Les agences de l’ONU, dont l’Office controversé de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), doivent opérer sans entraves dans la bande de Gaza, théâtre de la guerre entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas source d’une grave crise humanitaire, ont déclaré les dirigeants du G7 réunis en sommet dans leur déclaration finale publiée vendredi soir.

« Nous exhortons toutes les parties à faciliter un passage rapide et sans entraves de l’aide humanitaire destinée aux civils qui en ont besoin, particulièrement les femmes et les enfants », et ce par toutes les voies d’acheminement terrestres et maritimes possibles, ont souligné les chefs d’État et de gouvernement du G7.

Ils jugent « essentiel que les réseaux de distribution de l’UNRWA et des autres organisations et agences des Nations unies soient pleinement en mesure d’acheminer l’aide à ceux qui en ont le plus besoin, afin de remplir leur mandat de manière efficace ».

L’UNRWA, qui coordonne la quasi-totalité de l’aide à Gaza, s’est retrouvée au cœur d’une tempête diplomatique et au bord de la rupture après qu’Israël a accusé en janvier au moins douze de ses 13 000 employés de Gaza d’être impliqués dans l’assaut barbare et sadique du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre ayant déclenché la guerre en cours, le 7 octobre.

Cela a conduit de nombreux pays, dont les États-Unis, principal bailleur de fonds, à suspendre brusquement le financement de l’agence onusienne, menaçant ainsi ses efforts d’acheminement de l’aide à Gaza, bien que plusieurs États aient depuis repris leurs versements.

Le président américain Joe Biden et ses alliés du « Groupe des 7 » (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Canada, Japon) déplorent le « nombre inacceptable » de civils tués « des deux côtés » depuis le 7 octobre.

À cet égard, ils se disent « profondément préoccupés par les conséquences sur la population civile des opérations terrestres en cours à Rafah », où l’armée israélienne a lancé le 7 mai une incursion terrestre indispensable selon elle pour éliminer le Hamas.

Ils demandent à Israël de « s’abstenir » de lancer une opération à grande échelle sur cette ville frontalière de l’Égypte.

Le G7 réitère par ailleurs sont « soutien plein et entier » au plan de cessez-le-feu mis sur la table le 31 mai par Biden, principal allié d’Israël qui devrait permettre la libération de tous otages israéliens retenus à Gaza et « une augmentation significative du flot d’aide humanitaire ».

Il renouvelle son « appel au Hamas à accepter et mettre en œuvre pleinement et sans ambiguïté » ce plan jusque-là resté lettre morte, le gouvernement israélien et le groupe terroriste palestinien campant sur leurs positions.

La guerre a éclaté lorsque quelque 3 000 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tuant près de 1 200 personnes, principalement des civils, tout en prenant 251 otages de tous âges, en commettant de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

Sur 251 personnes enlevées, 116 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 41 sont mortes, selon l’armée.

Il resterait 116 otages qui avaient été capturés par le Hamas, le 7 octobre, à Gaza, dont 41 sont mortes, selon Tsahal.

Plus de 37 200 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

L’ONU indique que quelque 24 000 victimes ont été identifiées dans les hôpitaux à ce jour. Le reste du chiffre total est basé sur des « informations médiatiques » plus obscures du Hamas.

Israël dit avoir tué 15 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

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