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"Les deux ventricules du même cœur"

Gilles Lellouche dans le grand bain de la compétition cannoise

"L'Amour ouf", qui se déroule dans les années 1980 au nord de la France, raconte l'histoire d'amour entre Jackie et Clotaire

Gilles Lellouche dans "Le sens de la fête", le nouveau film d'Eric Toledano et d'Olivier Nakache, sorti en octobre 2017. (Crédit : Thibault Grabherr)
Gilles Lellouche dans "Le sens de la fête", le nouveau film d'Eric Toledano et d'Olivier Nakache, sorti en octobre 2017. (Crédit : Thibault Grabherr)

Deux nouveaux venus en compétition jeudi à Cannes : six ans après le succès populaire du « Grand Bain », Gilles Lellouche est propulsé dans la course à la Palme d’or avec « L’Amour ouf », aux côtés d’une jeune cinéaste, espoir du cinéma indien.

Le film de l’acteur et réalisateur français réunit à l’écran deux chouchous du public, François Civil et Adèle Exarchopoulos.

Le secret a été gardé sur les détails du film, présenté à l’époque du tournage par Lellouche sur ses réseaux sociaux comme « une comédie romantique musicale ultra-violente ».

Son affiche est dans le même ton : plein cadre, un coeur humain, magenta, dégoulinant de sang.

Le film, adapté d’un roman de l’Irlandais Neville Thompson, se déroule dans les années 1980 dans le nord de la France, et raconte l’histoire d’amour entre Jackie et Clotaire qui « grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port », selon le synopsis.

« Elle étudie, il traîne. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur. »

Un couple, deux époques : Jackie et Clotaire sont joués adultes par François Civil et Adèle Exarchopoulos, et plus jeunes par des acteurs en début de carrière, Mallory Wanecque (une jeune actrice révélée dans « Les Pires ») et Malik Frikah.

Sont également annoncés au générique, Élodie Bouchez, Alain Chabat, Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi et Raphaël Quenard.

« 15-30 ans »

« On passe la moitié du film avec deux acteurs pas connus », avait souligné début mai à Paris, Manuel Alduy, le directeur du cinéma de France Télévisions, qui soutient le film, lors d’une conférence de presse. En sélectionnant « l’Amour ouf », le Festival de Cannes s’adresse aussi aux plus jeunes, le cœur de cible du film « est un public de 15-30 ans », avait-il souligné.

Outre le succès populaire, avec plus de 4,2 millions de spectateurs, du « Grand Bain », où Lellouche racontait l’histoire de cinq hommes cabossés par la vie qui s’adonnent à la natation synchronisée, le réalisateur est surtout connu comme acteur. Il est l’un des visages les plus familiers du cinéma français, jouant volontiers les gros bras dans des polars (« BAC Nord ») comme le « bon pote » (« Les petits mouchoirs »).

À 51 ans, celui qui avait commencé sa carrière par la réalisation de courts-métrages, fait irruption dans la compétition aux côtés de légendes du cinéma, comme Francis Ford Coppola, et d’habitués comme Jacques Audiard ou Paolo Sorrentino.

Mais Cannes fait aussi de la place à de nouvelles voix, comme celle d’une jeune réalisatrice indienne, Payal Kapadia, qui présentera jeudi également en compétition « All we imagine as light », son premier long-métrage de fiction.

Elle avait obtenu l’Œil d’or, récompensant à Cannes le meilleur documentaire pour son précédent long-métrage « A night of knowing nothing » en 2021.

Avec ces deux films, la course à la Palme d’or, pour succéder à « Anatomie d’une chute », est dans son avant-dernière ligne droite.

Un film indépendant américain, « Anora » de Sean Baker, est le favori des critiques compilés par le magazine Screen. Il commence comme un conte de fées, avant de virer au thriller new-yorkais survolté.

Mais il reste encore au jury présidé par Greta Gerwig (« Barbie ») deux films à découvrir vendredi : « La plus précieuse des marchandises », un long-métrage d’animation de Michel Hazanavicius (« The Artist », « OSS 117 ») qui évoque la Shoah, et « Les graines du figuier sauvage » de l’Iranien Mohammad Rasoulof.

Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof pose à son arrivée le 27 mai 2017 pour la cérémonie de remise du prix Un certain regard lors de la 70e édition du Festival de Cannes, à Cannes, dans le sud de la France. (Crédit : Loic Venance/AFP)

La présentation de ce film est tout un symbole : son réalisateur, poursuivi par le régime des mollahs, vient de parvenir à quitter secrètement l’Iran. Et viendra en personne défendre son film sur la Croisette.

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