Israël en guerre - Jour 474

Rechercher

Guinée : le milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz sera jugé à Genève

L'homme d'affaires et diamantaire franco-israélien va être jugé à Genève pour corruption et faux dans une concession de mines en Guinée

Beny Steinmetz, le 17 mai 2007. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)
Beny Steinmetz, le 17 mai 2007. (Crédit : Moshe Shai/Flash90)

L’homme d’affaires et diamantaire franco-israélien Beny Steinmetz va être jugé à Genève pour corruption et faux dans une concession de mines en Guinée entre 2005 et 2010, a annoncé lundi le Ministère public (parquet) genevois.

Le procureur Claudio Mascotto, en charge de la procédure depuis son ouverture en 2013, a retenu contre l’homme d’affaires et deux de ses collaborateurs – un Français et une Belge, selon les médias suisses – les infractions de « corruption d’agents publics étrangers » et de « faux dans les titres ».

La date du procès n’a pas été précisée.

Les prévenus sont accusés d’avoir « versé ou fait verser des pots-de-vin à l’une des épouses de l’ancien président guinéen Lansana Conté en vue de faire évincer un concurrent puis de faire octroyer au Beny Steinmetz Group Resources (BSGR) des droits miniers dans la région de Simandou » (sud-est de la Guinée).

Selon le Parquet, les pots-de-vin versés s’élèveraient à environ dix millions de dollars. Ces sommes, dont une partie a transité par des comptes suisses, auraient permis d’évincer le groupe minier rival britannique Rio Tinto.

Les prévenus sont en outre accusés d’avoir fabriqué des faux contrats et des fausses factures pour dissimuler ces dessous de table.

L’homme d’affaires franco-israélien, qui résidait et travaillait à l’époque à Genève, avait obtenu la licence d’exploitation d’une mine de minerai de fer à Simandou, juste avant le décès du président Conté en 2008.

En 2013, il avait affirmé dans une interview à un journal français avoir investi 170 millions de dollars dans cette mine, puis d’en avoir revendu 51 % en 2010 au groupe brésilien de matières premières Vale pour 2,5 milliards de dollars, soit presque 30 fois plus cher.

Dans cet article, M. Steinmetz accusait l’actuel président guinéen Alpha Condé d’avoir orchestré « des machinations » contre lui avec le milliardaire américain George Soros.

En février 2019, le milliardaire et la présidence guinéenne ont annoncé avoir trouvé un accord à l’amiable, à savoir le retrait des poursuites pour corruption contre M. Steinmetz en échange de son renoncement à ses droits sur le gisement de Simandou.

Mais cet arrangement n’a pas mis fin aux poursuites engagées par le Parquet genevois qui devrait requérir des peines allant de deux à dix ans d’emprisonnement.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.