Haouaria Hadj-Chikh « n’aurait pas dû être » investie sur la liste En Marche de Marseille
Proche de Jean-Noël Guérini et du parti des Indigènes de la République, la candidate s'est vue retirer l'investiture, vendredi soir dernier, par l'antenne marseillaise du parti

Au bureau En Marche! de Marseille, les responsables ont connu quelques sueurs froides. Alors que la campagne des législatives va bientôt commencer (le 22 mai), le passé d’Haouaria Hadj-Chikh, exploré par les réseaux sociaux, leur a réservé une surprise de poids.
Les engagements passés de Hadj-Chick, investie pour la 7e circonscription de Marseille, ont donc poussé les membres du bureau marseillais de la République en Marche! à retirer son nom de la liste vendredi soir dernier.
« Elle n’aurait pas dû y être, » ont-ils expliqué à France3-régions.
« Cette ex-conseillère métropolitaine du Front de Gauche et candidate avec Pape Diouf aux municipales en 2014, aurait perdu sa place à cause de son passé guériniste », explique la rédaction locale de la chaîne nationale.
« Haouaria Hadj-Chikh a été élue conseillère départementale sur les listes soutenues par Jean-Noël Guérini aux dernières départementales. A En Marche! on tente de justifier son éviction Il y a une notion de renouvellement, il faut rester loin de tout guérinisme ».
Jean-Noël Guérini a été contraint de quitter ses fonctions de président de la Fédération socialiste des Bouches du Rhône en 2011. Quelques semaines plus tard, il était mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », « trafic d’influence » et « association de malfaiteurs ».
Pour d’autres, c’est l’apparition d’Haouaria Hadj-Chik à une marche de la dignité organisée par le sulfureux parti des Indigènes de la République (PIR) qui lui aurait coûté son siège.
Quoiqu’il en soit, la candidate assure qu’elle ira « jusqu’au bout » et ne se retirera pas de la course à la députation. Sous quelle étiquette ? Mystère.