Honenu : Un terroriste présumé a tenté de s’emparer du Taser de l’un des soldats accusés
L'ONG d'aide juridique n'a pas expliqué comment le suspect aurait été gravement blessé au rectum, accusations pour lesquelles les soldats sont soupçonnés de viol et d'agression
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
L’organisation d’aide juridique Honenu, de droite dure, qui représente trois des neuf soldats de l’armée israélienne accusés d’avoir abusé et agressé sexuellement un Palestinien suspecté de terrorisme au centre de détention de Sde Teiman, a affirmé mardi qu’au cours d’une fouille du prisonnier, celui-ci avait tenté de s’emparer d’un de leurs pistolets de type « Taser », blessant légèrement l’un des soldats.
« L’incident a commencé lorsque le terroriste, un commandant de compagnie du [groupe terroriste palestinien du] Hamas à Jabaliya dans la bande de Gaza, a tenté de s’emparer du Taser de l’un des soldats, et ce n’est que grâce à la détermination des soldats qu’ils ont réussi à maîtriser le terroriste », a déclaré Honenu.
La déclaration d’Honenu n’explique pas comment cet incident a pu entraîner les graves blessures au rectum signalées par le suspect, pour lesquelles les soldats sont soupçonnés de viol et d’agression.
La veille, Honenu avait déclaré que le terroriste présumé avait été transféré de la prison d’Ofer à Sde Teiman et que l’unité Force 100 de la police militaire était impliquée dans l’opération, au cours de laquelle les soldats avaient effectué la fouille.
« Au cours de la fouille, le terroriste a résisté et a commencé à attaquer et à mordre les soldats et, comme on l’a dit, il a essayé de s’emparer d’un de leurs Taser », a affirmé Honenu.
Une audience pour la prolongation de la détention des neuf soldats actuellement détenus dans une prison militaire à la suite de l’incident était prévue ce mardi après-midi.