Israël en guerre - Jour 351

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Hué par des proches d’otages, Netanyahu refuse de relâcher la pression sur le Hamas

"Nous n'avons pas le temps", crient les proches des Israéliens détenus à Gaza à au Premier ministre après qu'il a déclaré que seule une "pression militaire" ramènerait les otages

Une capture d'écran de la chaîne de télévision publique Kan montre le Premier ministre Benjamin Netanyahu parlant à la Knesset alors que les familles des personnes retenues en otage par le Hamas à Gaza tiennent des pancartes et crient "maintenant, maintenant, maintenant", demandant leur libération. (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Une capture d'écran de la chaîne de télévision publique Kan montre le Premier ministre Benjamin Netanyahu parlant à la Knesset alors que les familles des personnes retenues en otage par le Hamas à Gaza tiennent des pancartes et crient "maintenant, maintenant, maintenant", demandant leur libération. (Capture d'écran, utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Des proches des Israéliens retenus en otage dans la bande de Gaza ont hué le Premier ministre Benjamin Netanyahu alors qu’il déclarait devant la Knesset lundi, que bien qu’Israël fasse « tous les efforts » pour ramener les otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, la « pression militaire » reste nécessaire pour réussir.

« Nous ne cesserons pas de combattre », a-t-il déclaré lors d’une session parlementaire spéciale à laquelle ont assisté les familles des otages, ajoutant que « nous avons besoin de temps ».

« Nous n’avons pas le temps », s’est écrié un proche, après quoi les familles ont scandé « Maintenant ! Maintenant ! Maintenant ! », exigeant la libération immédiate des otages.

« Je ne rentre pas non plus dans les détails des efforts que nous déployons en ce moment, et je ne pense pas qu’il soit juste de les détailler », a continué Netanyahu. « Je tiens simplement à souligner : nous secouerons chaque arbre et retournerons chaque pierre pour ramener tous nos otages. »

« Nous n’aurions pas réussi à libérer plus de 100 enlevés jusqu’à présent sans la pression militaire. Toutes les pressions que nous exerçons : politiques, renseignements et autres efforts, n’auraient pas réussi sans la pression militaire », a-t-il déclaré.

« Nous ne nous arrêtons pas et nous ne nous arrêterons pas jusqu’à la victoire, car nous n’avons pas d’autre terre et pas d’autre chemin », a-t-il ajouté, suscitant des huées des familles des otages. Certains d’entre eux brandissaient des pancartes posant diverses questions telles que « Et si c’était votre père… fille… frère ? »

Des proches des otages détenus par le Hamas à Gaza tiennent une pancarte demandant « et si c’était votre père » pendant un discours du Premier ministre Benjamin Netanyahu le 25 décembre 2023. (Noam Moskowitz/Service de presse de la Knesset)

Netanyahu a dit avoir personnellement contacté le président chinois Xi Jinping et le président russe Vladimir Poutine pour intervenir en faveur des otages, et que sa femme Sara s’est directement adressée au pape.

Un accord de trêve temporaire fin novembre, négocié par le Qatar et l’Égypte, a permis une pause de sept jours dans les combats en échange de la libération par le Hamas de 105 otages – 81 Israéliens, 23 ressortissants thaïlandais et un Philippin – tandis qu’Israël libérait 240 prisonniers de sécurité palestiniens incarcérés en Israël pour atteinte à la sécurité nationale et autorisait une augmentation des niveaux d’aide à entrer dans la bande de Gaza. Le Hamas a mis fin à cette trêve en refusant de libérer davantage de femmes et d’enfants comme convenu dans cet accord, et en reprenant les attaques de roquettes sur Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’exprime à la Knesset, le 25 décembre 2023. (Capture d’écran, utilisée conformément à l’article 27a de la loi sur le droit d’auteur)

Israël a déclaré qu’il serait prêt à envisager une autre trêve en échange de nouvelles libérations d’otages, mais les dirigeants du Hamas ont déclaré qu’ils n’écouteront aucune autre offre avant qu’Israël ne mette fin entièrement à son opération militaire dans la bande de Gaza. C’est une option inacceptable pour Jérusalem, qui a juré de poursuivre la guerre jusqu’au retour des otages et à l’éradication du groupe terroriste.

Dimanche, le ministre des Finances Bezalel Smotrich a rejeté catégoriquement une proposition récente de l’Égypte et du Qatar visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à créer un gouvernement technocratique pour diriger le territoire, ainsi que la Cisjordanie.

Des responsables israéliens ont confirmé dimanche que l’Égypte avait mis sur la table une nouvelle proposition de trêve et de libération de plusieurs otages détenus à Gaza, certains indiquant que Jérusalem ne rejette pas catégoriquement le projet et que cela pourrait conduire à des négociations.

Depuis la tribune de la Knesset, le chef de l’opposition Yair Lapid a déclaré que bien que les deux objectifs de la victoire militaire et du retour des otages soient d’égale importance, ils ne sont pas égaux en termes d’urgence et que « nous devons ramener les otages maintenant ».

« Sinwar peut être tué le mois prochain également », déclare-t-il, sous les applaudissements des familles des otages, ajoutant que « nous n’en faisons pas assez ».

« Nous devons tout faire et nous ferons tout pour les ramener, tous autant qu’ils sont », ajoute-t-il, appelant à un accord sur les otages et critiquant les membres de la coalition qui affirment que les demandes d’échange « nuisent aux objectifs de la guerre ».

Le chef du parti HaMahane HaMamlahti, Benny Gantz, qui a rejoint un gouvernement d’urgence avec Netanyahu au début du conflit et dirige l’effort de guerre à ses côtés, a également qualifié le retour des otages de « priorité ».

« Nous éliminerons la menace du Hamas. Les otages doivent être renvoyés dès que possible », a-t-il déclaré, ajoutant que « même si nous ne sommes pas d’accord sur une déclaration ou une position exprimée… nous devons écouter, même si cela peut être difficile à entendre ».

Des manifestants brandissent des pancartes lors d’un rassemblement pour le retour des otages israéliens détenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre, à Tel Aviv, le 23 décembre 2023. (Crédit : Alberto PIZZOLI / AFP)

De nombreuses familles ont été très expressives en réclamant un nouvel accord sur les otages, et le commentaire de Gantz pourrait être une réponse à la déclaration du ministre de la Sécurité nationale d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, le week-end dernier, selon laquelle le cessez-le-feu du mois dernier était la cause directe de la mort de soldats, car il avait permis au Hamas de se regrouper.

On estime que 129 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre restent à Gaza, dont tous ne sont pas en vie, après la libération de 105 civils détenus par le Hamas lors de la trêve d’une semaine à la fin novembre.

La guerre a éclaté le 7 octobre lorsque le Hamas a dirigé des milliers de terroristes pour pénétrer en Israël depuis Gaza, tuant quelque 1 200 personnes et kidnappant plus de 240 otages, principalement des civils. Israël a répondu par une campagne militaire à Gaza visant à détruire le Hamas, à le chasser du pouvoir dans l’enclave côtière et à libérer les otages.

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