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Iran: la journaliste russe arrêtée pour son visa, pas comme espionne pour Israël

Sa famille et les médias russes ont déclaré que Yulia Yuzik avait été arrêtée parce qu'elle était soupçonnée d'espionnage de la République islamique pour le compte d'Israël

La journaliste russe Yulia Yuzik, arrêtée à Téhéran en octobre 2019. (Capture d'écran YouTube)
La journaliste russe Yulia Yuzik, arrêtée à Téhéran en octobre 2019. (Capture d'écran YouTube)

L’Iran a confirmé l’arrestation la semaine dernière à Téhéran d’une journaliste russe, affirmant qu’il s’agissait d’une irrégularité en matière de visa.

Le porte-parole du gouvernement Ali Rabiei a déclaré aux journalistes que le cas de Yulia Yuzik fait l’objet d’un « examen rapide » par les autorités et n’était pas lié à des questions concernant le département « contre-espionnage ». Son ex-mari a déclaré la semaine dernière qu’elle avait été arrêtée pour espionnage au profit d’Israël.

L’ambassade de Russie à Téhéran a déclaré vendredi que Yuzik s’était envolée pour Téhéran le dimanche précédent et que les autorités iraniennes avaient saisi son passeport à l’aéroport pour des raisons inconnues. Elle a été arrêtée dans sa chambre d’hôtel mercredi.

Le ministère russe des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur d’Iran à Moscou pour lui faire connaître les raisons de l’arrestation de Yuzik.

Avant son arrestation, Yuzik avait posté des photos de son voyage sur Instagram, disant qu’elle aimait être en Iran.

Yuzik, 38 ans, a travaillé pour un certain nombre de publications, dont la version russe de Newsweek. Elle est l’auteure de deux livres, dont « Beslan Dictionary », basé sur le témoignage de survivants du massacre de l’école de Beslan en 2004, qui a fait plus de 330 morts, dont plus de la moitié d’enfants.

Elle a d’abord été déclarée disparue par des membres de sa famille qui ont dit qu’elle avait été arrêtée à Téhéran. Son ex-mari Boris Voytsekhovskiy a posté sur Facebook que Yuzik faisait face à des accusations de coopération avec les services de renseignements israéliens, et que son procès était prévu pour samedi. Il a déclaré aux médias russes que Yuzik travaillait comme correspondante à Téhéran il y a plusieurs années et qu’elle était retournée dans la capitale iranienne la semaine dernière à l’invitation d’une entité inconnue.

Il a déclaré que les autorités iraniennes avaient confisqué le passeport de Yuzik à son arrivée, lui disant qu’il lui serait rendu lorsqu’elle quitterait le pays. Quelques jours plus tard, Voytsekhovskiy a déclaré que les Gardiens de la révolution avaient pénétré par effraction dans sa chambre d’hôtel à Téhéran et l’avaient arrêtée.

« Le Corps des Gardiens de la révolution islamique a fait irruption dans sa chambre d’hôtel hier et l’a accusée de coopérer avec les services de sécurité israéliens », a déclaré M. Voytsekhovskiy jeudi au site d’information russe RBC.

L’ambassadeur d’Iran à Moscou a déclaré vendredi au vice-ministre russe des Affaires étrangères que Mme Yuzik sera « bientôt libérée », selon un communiqué publié la semaine dernière par le ministère russe.

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