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Iran : l’AIEA aurait visité l’entrepôt de site nucléaire dénoncé par Netanyahu

Reuters a cité des diplomates révélant que l'AIEA avait inspecté le site de Téhéran à plusieurs reprises en mars ; des résultats de prélèvement seront prêts en juin

Capture d'écran d'une vidéo du Premier ministre Benjamin Netanyahu montrant un schéma d'un site détenu par le Hezbollah près de Beyrouth, lors de son discours devant la 73ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, le 27 septembre 2018. (Crédit : Nations Unies)
Capture d'écran d'une vidéo du Premier ministre Benjamin Netanyahu montrant un schéma d'un site détenu par le Hezbollah près de Beyrouth, lors de son discours devant la 73ème Assemblée générale des Nations Unies à New York, le 27 septembre 2018. (Crédit : Nations Unies)

Les inspecteurs de l’agence nucléaire de l’ONU ont visité un entrepôt à Téhéran que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dénoncé comme un site non déclaré par Téhéran abritant des installations nucléaires, d’après des informations de Reuters jeudi.

S’exprimant à la tribune des Nations unies en septembre denier à New York, Benjamin Netanyahu avait appelé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à aller inspecter cet entrepôt nucléaire secret de la capitale iranienne, qui abriterait, selon lui, quelque 300 tonnes de substances et équipements d’ordre nucléaire.

Ce discours était intervenu quelques mois après qu’Israël avait révélé qu’il avait subtilisé une « demi-tonne » de documents nucléaires iraniens au pays. Benjamin Netanyahu avait déclaré que ces archives et cet entrepôt étaient la preuve que l’Iran poursuivait son programme d’armement nucléaire malgré l’accord international de limitation conclu en 2015.

Après cette intervention du Premier ministre israélien, le directeur de l’AIEA Yukiya Amano avait fait savoir que des inspecteurs nucléaires avaient visité « tous les sites et emplacements en Iran qu’ils devaient visiter, » tout en rejetant les affirmations de Benjamin Netanyahu selon lesquelles l’organisation n’avait pas exploité les renseignements fournis par Israël.

Le directeur général de l’AIEA Yukiya Amano, à gauche, avec le président iranien Hassan Rouhani, à Téhéran, en octobre 2015. (Crédit : Mahmoud Hosseini/CC BY 4.0/WikiCommons)

Les diplomates cités par Reuters jeudi ont, néanmoins, fait savoir que l’AIEA avait visité le site situé dans le quartier de Turquzabad à Téhéran à plusieurs reprises le mois dernier. Des analyses de prélèvements réalisés dans l’entrepôt seraient en cours pour déterminer s’il abritait des équipements nucléaires. Les résultats ne seront pas disponibles avant juin, semble-t-il.

Une image montrée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu durant un discours à l’Assemblée générale des Nations unies montrant un « entrepôt atomique présumé » à Téhéran, dans le quartier de Turquzabad. (Crédit : GPO)

« Nous n’avons rien à cacher et nous avons toujours accordé l’accès à l’AIEA dans le cadre des règlements et législations relatifs, et pas plus, » aurait indiqué un officiel iranien selon Reuters.

Après le discours de Benjamin Netanyahu à l’ONU, le média d’Etat iranien avait assuré qu’il s’agissait en fait d’un site de recyclage de ferraille.

Reuters a fait savoir que le ministère israélien des Affaires étrangères n’avait pas souhaité commenter l’information.

D’après un certain nombre de diplomates, l’accès à l’entrepôt accordé à l’AIEA était la preuve que l’accord de 2015 était efficace, malgré la décision du président américain Donald Trump l’année dernière de s’en retirer et de réimposer des sanctions à l’Iran.

« Les Iraniens ont compris que respecter l’accord était dans leur intérêt, » a confié un diplomate à Reuters.

Benjamin Netanyahu avait fortement dénoncé cet accord à l’époque de sa signature par Barack Obama, estimant que cela n’arrêterait pas mais ne ferait que retarder le programme d’armement nucléaire de Téhéran, tout en mettant fin à des sanctions contre l’Iran essentielles.

La République islamique dément, pour sa part, toute tentative d’armement nucléaire, et avertit qu’elle pourrait se retirer de l’accord si elle ne recevait pas de garanties économiques des autres pays signataires — la Grande-Bretagne, la France,l’Allemagne, la Russie et la Chine.

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