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Isaac Herzog présente ses condoléances à la famille de Yuval Castleman

Le président israélien est venu en personne "pour demander pardon" aux proches du civil de 38 ans abattu par erreur par un soldat en permission lors de l'attentat de Jérusalem

Le président Isaac Herzog, venu en personne présenter ses condoléances aux proches de Yuval Castleman, le 4 décembre 2023. (Autorisation)
Le président Isaac Herzog, venu en personne présenter ses condoléances aux proches de Yuval Castleman, le 4 décembre 2023. (Autorisation)

Le président Isaac Herzog est venu en personne lundi présenter ses condoléances à la famille de Yuval Castleman, qui a tiré sur des assaillants sur les lieux d’un attentat terroriste à Jérusalem avant d’être abattu par un soldat en permission.

Le réserviste a depuis été arrêté et son arme confisquée, après avoir abattu Castleman alors que ce dernier avait les mains levées et que son arme était au sol.

« Tout d’abord, je suis ici pour vous réconforter. Je ne peux pas changer la réalité, je suis ici pour exprimer mes condoléances au nom de toute la nation », a déclaré Herzog aux proches de Castleman, dont son père, Moshe.

« Je suis ici non seulement en tant qu’individu mais aussi en tant que président de l’État d’Israël, pour demander pardon et exprimer une énorme reconnaissance à un héros israélien qui a fait une chose colossale et courageuse. »

« Il est sorti de sa voiture parce que c’est ainsi qu’il a été élevé, parce qu’il l’a toujours fait, afin de sauver des frères et sœurs qu’il ne connaissait pas, et il l’a payé de sa vie d’une manière horrible et honteuse, à mes yeux », a ajouté Herzog.

Le président a affirmé que l’incident devait faire l’objet d’une enquête approfondie et qu’il fallait discuter de l’ensemble de l’approche des armes et de la réglementation en matière d’ouverture du feu.

« Nous ne devons pas avoir peur d’en parler, de mettre cela sur la table. »

À l’issue de l’enquête de la police militaire, Tsahal décidera si des poursuites pénales peuvent être engagées contre le soldat réserviste soupçonné d’avoir tué Castleman. Les protocoles de l’armée israélienne ne permettent pas aux soldats de tirer sur quelqu’un qui lève les mains en l’air. Par ailleurs, des responsables ont affirmé que la conduite du soldat au cours de « l’incident » ne correspondait pas à ce que l’on attendait de lui d’après les normes et les valeurs de Tsahal.

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