Israël déclassifie plus de 30 ordres officiels réfutant l’accusation de « génocide »
À la veille du verdict de la CIJ, le NYT révèle que les ordres prouvent qu'Israël tente de limiter le nombre de morts civiles à Gaza
Israël a déclassifié plus de 30 ordres donnés par des responsables gouvernementaux et militaires qui, selon lui, réfutent l’accusation de « génocide » portée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice (CIJ) et montrent au contraire qu’il cherche à limiter le nombre de morts civiles à Gaza, a rapporté jeudi le New York Times.
Cet article a été publié un jour avant que la CIJ ne se prononce sur une éventuelle injonction ordonnant un cessez-le-feu immédiat.
Les documents visent à démontrer que les déclarations incendiaires de responsables israéliens – que Pretoria a invoquées pour justifier l’intention de Jérusalem de commettre un génocide – n’ont joué aucun rôle dans la prise de décision.
Une partie de la défense d’Israël consiste à prouver que tout ce que les hommes politiques ont pu dire en public a été infirmé par des décisions exécutives et des ordres officiels émanant du cabinet de guerre et du commandement militaire.
« Le Premier ministre a insisté à maintes reprises sur la nécessité d’augmenter de manière significative l’aide humanitaire dans la bande de Gaza », peut-on lire dans un document déclassifié – le procès-verbal d’une réunion du cabinet en date du 14 novembre.