« Israël est un État terroriste » : Ford s’excuse après 3 tweets anti-Israël
« Notre compte X a été brièvement compromis et les trois précédents messages n'ont été ni autorisés ni publiés par Ford », a déclaré l'entreprise
JTA – Ce lundi, pendant un certain temps, toute personne se connectant au compte X de la Ford Motor Company pouvait lire trois tweets pro-palestiniens sans lien avec les activités du constructeur automobile.
« Libérez la Palestine », disait le premier message. Un autre, publié une minute plus tard, disait : « Israël est un État terroriste » et le troisième, publié lui aussi quelque temps après disait : « TOUS LES YEUX SONT RIVÉS SUR GAZA. »
Ces messages ont été rapidement supprimés et Ford a fait savoir par voie de communiqué qu’il ne s’agissait en rien de messages autorisés.
« Notre compte X a été brièvement compromis et les trois précédents messages n’ont été ni autorisés ni publiés par Ford », a déclaré l’entreprise. « Nous menons l’enquête pour savoir ce qui s’est passé et présentons nos excuses pour la confusion que cela a pu occasionner. »
Le siège social de Ford se trouve à Detroit, région forte d’une importante population arabo-américaine et dans laquelle le plaidoyer pro-palestinien trouve un fort écho, sans oublier le passé antisémite du fondateur de l’entreprise, Henry Ford.
Ford a en effet utilisé les pages d’un journal dont il était propriétaire pour promouvoir l’antisémitisme, à commencer par les célèbres – et faux – « Protocoles des Sages de Sion ». (Une société de production juive tente actuellement de faire un long métrage inspiré du livre consacré en 2012 au Dearborn Independent.)
Certaines personnes ayant vu passer ces messages ou des captures d’écran sur les réseaux sociaux s’en sont réjouis. D’autres les ont dénoncés, tandis que d’autres, encore, ont spéculé sur leur cause.
« La Ford Motor Company a dû être piratée par le mouvement Free Palestine », a tweeté le représentant Ritchie Torres, Démocrate pro-israélien de New York.
Parmi les centaines de commentaires auxquels ont donné lieu ces messages, nombreux sont ceux à soupçonner la maladresse d’un employé de Ford qui aurait oublié quel compte était actif avant de tweeter.