Israël remet les dépouilles des terroristes de Har Nof à leurs familles
Ouday et Ghassan Abou Jamal ont été enterrés en Cisjordanie et non à Jabel Mukaber, le quartier de Jérusalem où ils résidaient
Jeudi, Israël a transféré à leurs familles les corps des deux terroristes qui ont commis l’attaque meurtrière dans une synagogue du quartier de Har Nof à Jérusalem.
En vertu d’une ordonnance d’un tribunal israélien, les deux terroristes ont été enterrés en Cisjordanie et non dans le quartier de Jabel Mukaber, à Jérusalem, où ils résidaient. Seules 40 personnes ont été autorisées à assister aux funérailles, a rapporté l’agence palestinienne Maan. Les deux terroristes ont été enterrés dans le village d’Arab a-Saharra.
Le gouvernement israélien avait retenu les corps d’Ouday et Ghassan Abou Jamal, deux cousins qui avaient été abattus par la police après l’attaque, commise en pleine prière du matin le 18 novembre.
Cinq personnes avaient été tuées : le rabbin Moché Twersky, Aryeh Kupinsky, les rabbins Kalman Levine et Avraham Shmuel Goldberg ainsi que Zidan Saif, un policier druze, qui avait succombé à ses blessures après l’échange de tirs avec les terroristes.
Une vidéo publiée par un site de news arabe israélien a montré la mère d’Ouday Abu Jamal louant, deux jours après l’attaque, les actes de son fils et de son complice. Un organisme de veille des médias basé en Israël a signalé cette vidéo.
Après le massacre, le ministre de l’Intérieur Gilad Erdan a annulé le permis de séjour de la veuve de Ghassan Abou Jamal et lui a fait perdre tous ses avantages sociaux. Nadia Abou Jamal, native de Cisjordanie, avait été autorisée à entrer en Israël sur la base de la « loi de réunification de la famille » qui permet aux Palestiniens de recevoir un permis de résidence en Israël s’ils épousent un résident permanent du pays.
Plus tard, les trois enfants d’Abou Jamal, qui sont tous nés à Jérusalem et vivent à Jabel Mukaber, se sont vus refuser l’assurance maladie par l’Institut national d’assurance, l’équivalent israélien de la Sécurité sociale.
Les familles des cousins Abou Jamal auraient reçu des ordres de démolition pour leurs maisons à Jabel Mukaber ; cependant, celles-ci n’ont pas encore été rasées.