Jayar Davidov, 44 ans : Un commandant de police au regard pétillant
Tué lors d'une attaque au lance-roquettes alors qu'il combattait des terroristes à proximité du kibboutz Reïm, le 7 octobre 2023
Le commandant de la police israélienne Jayar Davidov, 43 ans, chef du poste de police de Rahat, a été tué en combattant des terroristes palestiniens du Hamas au kibboutz Reïm le 7 octobre.
Le matin du 7 octobre, Jayar a été informé que des policiers sous son commandement combattaient des terroristes dans les environs de Reïm. Il a immédiatement quitté son domicile à Beer Sheva pour leur prêter main forte.
Jayar et son équipe ont été les premiers à réagir à l’assaut du groupe terroriste palestinien du Hamas, arrivant avant les soldats.
Il a été blessé au cours des combats et, avant de pouvoir être évacué pour être soigné, le véhicule dans lequel il se trouvait a été touché par un lance-roquettes, entraînant sa mort ainsi que celle de trois autres policiers. Le commandant du commissariat de police de Segev Shalom, Itzik Buzukashvili dit Bazuka, qui était arrivé sur les lieux pour tenter d’évacuer Jayar, a également été tué au même moment.
Dans un message informant leurs collègues de leur mort, le poste de police de Rahat a rendu hommage à Jayar et à son équipe « pour avoir été les premiers à s’engager dans cette bataille et d’avoir protégé les habitants de ces zones de leurs corps », a rapporté un média local de Beer Sheva.
Jayar aurait dû fêter son 44e anniversaire le 8 octobre, mais a été enterré au cimetière de Beer Sheva le 9 octobre. Il laisse dans le deuil son épouse Inbar et leurs quatre enfants.
Lors de ses funérailles, Inbar a fait l’éloge d’un « héros d’Israël et de l’amour de ma vie », tandis que son fils aîné Tal a promis de rejoindre les forces de police israéliennes et de suivre les traces de son père.
Début novembre, Tal a rejoint la police israélienne des frontières, bien qu’il ait déjà suivi la majeure partie de sa formation dans la Brigade Givati de Tsahal.
« Papa a revêtu un uniforme et son équipement de protection et, un peu avant de partir, il a réussi à me serrer dans ses bras et m’a dit : ‘Prends soin de toi, n’essaie pas d’être un héros' », a raconté Tal dans une interview accordée à Ynet.
« Quand mon père est tombé au combat, j’ai décidé de suivre ses traces », a-t-il ajouté.
« Papa m’a toujours dit que son rêve était de me voir porter l’uniforme de la police. C’est dommage qu’il ne soit plus là pour le voir. »
Jayar, qui avait rejoint la police israélienne en 2001 et avait gravi les échelons, a été décrit par le chef de la police israélienne, Kobi Shabtaï, comme un homme qui « a toujours eu une étincelle dans les yeux ».
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.