« Je suis devenu fou » : Le père a avoué avoir poignardé sa petite fille à mort
Le suspect, accusé d'avoir poignardé sa femme et leurs deux filles, aurait déclaré ne pas être en mesure d'expliquer l'attaque ; les enquêteurs poursuivent l'enquête
Un Israélien soupçonné d’avoir poignardé à mort sa petite fille aurait reconnu le crime aux enquêteurs samedi.
Le suspect, âgé de 33 ans, habitant de Hod Hasharon, dans le centre d’Israël, a également grièvement blessé sa femme et sa fille de 3 ans par arme blanche avant de tenter de se suicider.
Il n’a pas été en mesure d’expliquer le motif de son meurtre survenu vendredi matin.
« Je suis devenu fou. Je ne me souviens pas de ce qui m’a pris. Je me souviens seulement avoir pris un couteau et commencé à poignarder tout le monde », a-t-il déclaré, selon la Douzième chaine.
« Pour l’instant, je ne sais pas comment l’expliquer », a-t-il déclaré.
La Treizième chaîne a rapporté que le suspect restait confus et ne cessait de pleurer.
Les enquêteurs estiment que le suspect leur cache des informations. Une équipe spéciale a été formée afin d’enquêter sur le meurtre. Avant l’agression, la famille était jugée normale et stable.
Les policiers patientent avant d’interroger la femme de l’homme, qui a été grièvement blessée lors de l’attaque, mais dont l’état s’est amélioré samedi. Ils prévoient également de parler à leur fille de trois ans.
Le suspect a quitté l’hôpital samedi et été transféré dans les locaux de la police pour être interrogé.
La mère se trouve dans un état grave mais stable à l’hôpital Beilinson et n’a plus besoin de respirateur.
La fillette de 3 ans reste dans un état grave à l’hôpital Meir à Kfar Saba. Elle se trouve toujours sous sédation et est raccordée à un respirateur.
Le père avait également été hospitalisé à l’hôpital Meir pour des blessures légères.
Selon le quotidien Haaretz, la famille vivait à proximité du domicile des parents de la femme. Ces derniers n’étaient pas chez eux au moment de l’attaque, mais la sœur de la femme l’était et a appelé la police lorsqu’elle a entendu des cris.
Les médias ont rapporté vendredi que l’homme avait déclaré à la police qu’il « voulait les tuer ».
Le maire de Hod Hasharon a déclaré que la famille était bien connue dans la ville et que l’agression était un choc pour tous.
En octobre dernier, le ministère des Affaires sociales a publié un rapport sur la violence entre partenaires en 2018. L’étude a constaté une augmentation du nombre des cas de violence domestique signalés.
Selon le ministère, le nombre de femmes appelant la hotline contre les abus a augmenté de 160 % entre 2014 et 2018, et plus de 6 000 victimes de violences domestiques ont reçu des soins l’année dernière. En 2018, 1 219 femmes ont appelé la hotline afin de signaler des cas de violence conjugale.