Johns Hopkins révise ses politiques après des incidents antisémites et anti-arabes
Dans un accord signé avec les Etats-Unis, l'université s’engage à former son personnel et ses étudiants
Le département américain de l’Éducation a annoncé jeudi avoir conclu un accord avec l’Université Johns Hopkins pour répondre aux plaintes concernant la discrimination envers les personnes d’ascendance juive et arabe.
Dans le cadre de cet accord, l’université a accepté de réviser ses politiques de lutte contre le harcèlement et de dispenser des formations à son personnel et à ses étudiants. Ces formations porteront sur la prévention et la gestion des discriminations et du harcèlement fondés sur l’ascendance et l’ethnicité, selon les termes de l’accord publié en ligne par le département de l’Éducation.
Johns Hopkins a confirmé la conclusion de cet accord auprès des médias locaux.
« La discrimination sous toutes ses formes, y compris l’antisémitisme et les préjugés anti-arabes, est non seulement contraire à la politique de l’université, mais aussi incompatible avec nos valeurs les plus fondamentales », a déclaré un porte-parole de Johns Hopkins au site d’information Baltimore Banner.
Les défenseurs des droits ont constaté une augmentation des incidents antisémites et islamophobes, y compris lors de manifestations sur les campus des universités à travers le pays, depuis le début de la guerre en cours à Gaza déclenchée par le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.