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Khamenei : s’abstenir de voter c’est faire la volonté des « ennemis de l’islam »

Hassan Rouhani et d'autres dirigeants ont dit récemment craindre un nouveau record du taux d'abstention après celui de 57 % mesuré aux législatives de 2020

Le chef suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'adresse à la nation dans un discours télévisé marquant le nouvel an iranien, à Téhéran, en Iran, dimanche 21 mars 2021 (Crédit : Bureau du chef suprême iranien via AP)
Le chef suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'adresse à la nation dans un discours télévisé marquant le nouvel an iranien, à Téhéran, en Iran, dimanche 21 mars 2021 (Crédit : Bureau du chef suprême iranien via AP)

Ne pas voter à la présidentielle du 18 juin, c’est faire la volonté des « ennemis de l’islam », a déclaré vendredi le guide suprême iranien Ali Khamenei, alors que plusieurs responsables s’inquiètent d’une abstention record ce jour-là.

La campagne électorale s’est ouverte officiellement il y a une semaine, sans bruit, dans une atmosphère d’indifférence face à une élection que beaucoup, si ce n’est tout le monde, disent courue d’avance.

« Certains veulent baisser les bras et renoncer au devoir de participer à l’élection sous des prétextes absurdes. C’est la volonté des ennemis, des ennemis de l’Iran, des ennemis de l’islam et des ennemis de la démocratie religieuse », a déclaré l’ayatollah Khamenei dans un discours télévisé.

Sans nier que les Iraniens pouvaient faire face à des difficultés à joindre les deux bouts compte tenu de la crise, M. Khamenei a néanmoins jugé que les problèmes se règlent « en faisant le bon choix, pas par l’absence de choix ».

Et il a cité un mot de l’ayatollah Khomeiny, fondateur de la République islamique, selon lequel « s’abstenir aux élections pendant certaines périodes peut être un péché, un des pires péchés capitaux ».

Le 27 mai déjà, M. Khamenei avait exhorté ses compatriotes à ne pas prêter attention aux appels au boycottage du scrutin, dans une allusion à des campagnes sur les réseaux sociaux avec le mot-dièse « Non à la République islamique » en persan.

Le président iranien Hassan Rouhani s’exprime lors d’une conférence de presse à Téhéran, en Iran, le 14 décembre 2020. (Bureau de la présidence iranienne via AP)

Les Iraniens sont appelés aux urnes le 18 juin pour élire un successeur au président Hassan Rouhani, dont la tentative de politique d’ouverture a échoué avec la dénonciation par les Etats-Unis en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.

L’atmosphère dans le pays est celle d’un mécontentement général face à la grave crise économique et sociale provoquée par le rétablissement des sanctions américaines ayant suivi la sortie des Etats-Unis de cet accord.

La faible représentativité des candidats ayant été autorisés à se présenter (cinq ultraconservateurs et deux réformateurs) ne contribue pas à renforcer l’intérêt pour l’élection pour laquelle le chef de l’Autorité judiciaire, l’utraconservateur Ebrahim Raïssi, qui avait obtenu 38% des voix à la présidentielle de 2017 fait figure d’archifavori.

Dans ces conditions, Rouhani et d’autres dirigeants ont dit récemment craindre un nouveau record du taux d’abstention après celui de 57 % mesuré aux législatives de 2020.

(COMBO) Cette combinaison d’images créée le 26 mai 2021 montre de haut en bas et de gauche à droite : le candidat à la présidence iranienne Amirhossein Ghazizadeh-Hashemi s’adressant à une conférence de presse à Téhéran le même jour, le chef de la justice iranienne Ebrahim Raissi prononçant un discours après avoir enregistré sa candidature aux présidentielles iraniennes à Téhéran le 15 mai, l’ancien chef iranien des Gardiens de la révolution Mohsen Rezai, l’ancien vice-président iranien Mohsen Mehralizadeh, le chef de la Banque centrale iranienne Naser Hemati (Hemmati), le candidat conservateur à la présidence, Alireza Zakani, l’ancien négociateur nucléaire Saeed Jalili plus tôt ce mois-ci et le drapeau national de la République islamique sur une photo prise le 11 février 2020 lors du 41e anniversaire de la révolution islamique. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

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