La Californie s’excuse d’avoir autorisé la plaque d’immatriculation « LOLOCT7 »
Les excuses ont été présentées après qu'un groupe militant a publié une image de la plaque d'un Cybertruck Tesla à Los Angeles moquant le pogrom du 7 octobre
LOS ANGELES – La Californie a présenté ses excuses pour avoir laissé un habitant de cet État enregistrer une plaque d’immatriculation se moquant du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.
Ces excuses ont été présentées après que le groupe militant StopAntisemitism a signalé un Cybertruck Tesla aperçu dans les environs de Los Angeles et portant une plaque d’immatriculation avec la mention « LOLOCT7 », qui, selon lui, célébrait le « terrorisme à l’encontre du peuple juif ».
LOL est une abréviation courante signifiant « laughing out loud » (rire aux éclats).
Jeudi, le Département californien des véhicules motorisés (DMV) a indiqué sur les réseaux sociaux qu’il prendrait des mesures pour faire retirer cette plaque, qui n’est pas conforme à la réglementation en vigueur.
« C’est inacceptable et inquiétant », a-t-il écrit sur le réseau social X.
« Le DMV prend des mesures rapides pour exiger le retrait de ces plaques choquantes, et nous allons immédiatement renforcer notre processus d’examen interne pour veiller à ce qu’une négligence aussi flagrante ne se reproduise plus jamais. »
StopAntisemitism is appalled by the sickening display on a Cyber Truck plate in California, celebrating terrorism against the Jewish people. pic.twitter.com/n6e0d07sWY
— StopAntisemitism (@StopAntisemites) December 12, 2024
« Nous nous excusons sincèrement que ces plaques personnalisées n’aient pas été dûment rejetées au cours de notre processus d’examen. »
La Californie compte plus de 30 millions de véhicules, dont la grande majorité est équipée de plaques d’immatriculation normales.
Toutefois, le DMV autorise les conducteurs, moyennant un supplément, à personnaliser leurs plaques d’immatriculation, à condition que le message qui en résulte n’ait pas de « connotations offensantes pour le bon goût et la décence », comme l’indique son site web.
Les jurons et les termes dégradants à caractère racial ou ethnique sont interdits.