La coalition salue la décision de Netanyahu de suspendre l’entrée de l’aide à Gaza
Bezalel Smotrich a appelé Israël à « ouvrir les portes de l'enfer » à Gaza et Shlomo Karhi à faire pleuvoir « le feu et le soufre sur ces terroristes méprisables et sans pitié »

Des ministres de la coalition se félicitent de la décision du Premier ministre Benjamin Netanyahu de ne plus laisser entrer d’aide à Gaza, citant le refus du Hamas d’accepter ce qu’Israël dit être une proposition américaine visant à prolonger la première phase du cessez-le-feu jusqu’à Pâque et la fin du Ramadan, ainsi que d’autres libérations d’otages.
La décision de Netanyahu « d’arrêter complètement le flux d’aide humanitaire à Gaza jusqu’à ce que le Hamas soit détruit ou se rende complètement et que tous nos otages soient rendus est un pas important dans la bonne direction », a écrit sur X le ministre des Finances, Bezalel Smotrich.
Israël doit ouvrir les « portes de l’enfer… aussi rapidement et de manière aussi meurtrière que possible » jusqu’à ce qu’Israël atteigne une « victoire complète », déclare-t-il, ajoutant que son parti, HaTzionout HaDatit, était resté au gouvernement malgré son opposition à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas afin de garantir un tel résultat.
« La décision de suspendre l’entrée de l’aide humanitaire jusqu’à ce que les otages soient rendus est importante et correcte », a estimé le ministre de l’Éducation Yoav Kisch. « Israël doit continuer à faire pression sur le Hamas avec tous les leviers à sa disposition, tout en coopérant avec l’administration américaine jusqu’à ce que le dernier otage soit rendu. »
Selon le compte-rendu israélien de la proposition, la moitié des otages restants — vivants et morts — seraient libérés le premier jour de la première phase prolongée du cessez-le-feu, et les captifs restants seraient libérés à la fin de la période si une trêve permanente est conclue.
Le ministre des Communications, Shlomo Karhi, a déclaré que « tous les otages » doivent rentrer chez eux « immédiatement », faute de quoi Israël fera pleuvoir « le feu et le soufre sur ces terroristes méprisables et sans pitié ».
« Les Juifs auront la lumière et la joie, et les nazis auront les portes de l’enfer ouvertes aujourd’hui », a-t-il écrit sur X.
L’ancien ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, dont le parti Otzma Yehudit a quitté la coalition pour protester contre l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, salue la décision de Netanyahu « si elle est effectivement appliquée » et estime qu’il « vaut mieux tard que jamais. »
« Cette politique devrait être appliquée jusqu’à ce que le dernier otage soit rendu », a-t-il déclaré dans un communiqué.
« Il est maintenant temps d’ouvrir les portes de l’enfer, d’arrêter l’électricité et l’eau, de retourner à la guerre et — surtout — de ne pas se contenter de la moitié des otages, mais de revenir à l’ultimatum du président Trump : tous les otages immédiatement ou l’enfer se déchaînera à Gaza. »