Israël en guerre - Jour 535

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La cour donne son feu vert à la destruction des maisons des terroristes de Sarona

Les juges ont noté que les attaques s’aggravaient et ont dit que des preuves existaient montrant que les familles auraient encouragé l'attaque meurtrière du marché de Tel Aviv

Khalid Muhamra, à gauche, Younis Ayash Musa Zayn, au centre, et Muhammad Muhamra, à droite, derrière une fenêtre pendant leur inculpation à la cour du district de Tel Aviv, le 4 juillet 2016. Ils sont accusés de meurtre en lien avec l'attentat terroriste du 8 juin 2016 au marché Sarona de Tel Aviv, dans lequel 4 Israéliens ont été tués. (Crédit : Flash90)
Khalid Muhamra, à gauche, Younis Ayash Musa Zayn, au centre, et Muhammad Muhamra, à droite, derrière une fenêtre pendant leur inculpation à la cour du district de Tel Aviv, le 4 juillet 2016. Ils sont accusés de meurtre en lien avec l'attentat terroriste du 8 juin 2016 au marché Sarona de Tel Aviv, dans lequel 4 Israéliens ont été tués. (Crédit : Flash90)

La Haute Cour a donné son feu vert, dimanche, pour que les Forces de défense israéliennes démolissent les maisons des deux terroristes palestiniens accusés d’avoir procédé à une fusillade dans le centre de Tel Aviv, le mois dernier, tuant quatre personnes et en blessant 41.

Les cousins Khalid Muhamra et Muhammad Muhamra ont tous deux été capturés immédiatement après l’attaque du 8 juin, au niveau d’un restaurant dans le quartier populaire de divertissement du marché Sarona, dans ce que les enquêteurs ont décrit comme une fusillade inspirée par l’Etat islamique.

Ils attendent leur procès pour meurtre, ainsi qu’un autre Palestinien, Younis Ayash Musa Zayn, accusé de les avoir aidés.

Notant que la fusillade était l’attaque la plus meurtrière de la vague d’attaques qui a commencé en octobre, le tribunal a déclaré que l’armée pourrait procéder à la destruction des maisons des deux tireurs, à Yatta, au sud de la Cisjordanie, en dehors de Hébron.

Cependant, le tribunal a également accepté en partie un appel des voisins, demandant à ce que leurs habitations situées dans les mêmes bâtiments à plusieurs étages soient protégées.

A l’origine l’immeuble de deux étages où Muhammad Muhamra vivait devait être détruit, mais le tribunal a jugé qu’un seul serait démoli.

Les forces de sécurité israéliennes sur les lieux d'un attentat terroriste au marché Sarona de Tel Aviv, le 8 juin 2016. (Crédit photo: Gili Yaari/Flash90)
Les forces de sécurité israéliennes sur les lieux d’un attentat terroriste au marché Sarona de Tel Aviv, le 8 juin 2016. (Crédit photo: Gili Yaari/Flash90)

Les responsables israéliens disent que les démolitions de maisons sont un moyen de dissuasion clé pour empêcher les autres Palestiniens de mener des attaques, bien que les groupes de défense des droits et d’autres entités soutiennent que c’est une forme de punition collective.

Dans sa décision, le tribunal a dit qu’il avait pris en compte l’effet que les démolitions pourraient avoir sur la vague de violence, qui a fait plus de 30 morts Israéliens, mais elle semble diminuer ces dernières semaines.

« La réalité de la situation de sécurité est qu’il y a eu une forte augmentation des activités terroristes au cours des deux dernières années. Le rythme et la gravité de ces attaques augmentent », notait la décision. « Il est nécessaire de prendre des mesures extraordinaires pour établir la dissuasion nécessaire ».

Bien que le tribunal n’ait pas abordé la controverse entourant les démolitions de maisons, en disant que la question avait été décidée dans des jugements antérieurs, il était noté dans la décision qu’il y avait des preuves que la famille connaissait les plans des cousins et pouvait donc être punie également.

Les juges ont noté qu’il y avait des indications que certains des membres de la famille de Khalid Muhamra savaient qu’il était impliqué dans un trafic d’armes illégales et sa sœur avait partagé des messages Facebook soutenant le terrorisme et même salué l’attaque de son frère dans une publication.

En outre, l’interrogatoire de Muhammed Muhamra a indiqué que son père savait qu’il souhaitait acheter une arme.

« Il y a des raisons de croire qu’il y avait un environnement dans les maisons où les assaillants ont vécu, les encourageant, d’une manière ou d’une autre, à s’impliquer dans des crimes de sécurité contre les Israéliens », expliquait la décision.

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