La Cour statue que l’enfant née d’une erreur lors d’une FIV doit être rendue à ses parents biologiques
Le tribunal de la famille de Rishon Lezion a donc décidé de retirer la petite Sophia, aujourd’hui âgée de 2 ans, au couple qui l'a élevée depuis sa naissance
Jeremy Sharon est le correspondant du Times of Israel chargé des affaires juridiques et des implantations.
Le tribunal de la famille de Rishon Lezion a décidé dimanche que les parents biologiques d’un bébé né lors d’une confusion dans un protocole de procréation médicalement assistée, en 2022, dans une clinique spécialisée dans les fécondations in vitro (FIV) sont les parents légaux de la fillette, et a ordonné qu’elle soit retirée de la garde des parents qui l’ont élevée et confiée aux parents dont elle porte les gènes.
La petite fille, Sophia, qui a maintenant plus de deux ans, est sous la garde de la femme qui l’a mise au monde et de son compagnon. Le couple a mené une bataille juridique de plusieurs mois pour garder et élever l’enfant malgré l’absence de lien génétique.
Le juge Oved Elias a déclaré que sa décision était fondée sur la recommandation du Dr. Daniel Gotlib, un psychologue de l’Institut Shinui nommé pour l’affaire, qui a recommandé que le bébé soit confié à la garde de ses parents biologiques. Un deuxième avis rédigé par deux assistants sociaux avait recommandé de laisser le bébé à la garde des parents qui lui avaient donné naissance, mais Elias a rejeté cette recommandation.
Le juge a déclaré que le transfert de la garde devait être effectué « selon un plan organisé » sous les auspices du Département de la Protection sociale de Tel Aviv.
La confusion au centre hospitalier Assuta de Rishon Lezion a été découverte lorsqu’il a été établi que le fœtus in utero avait des problèmes médicaux et qu’il a donc été soumis à divers tests. Les résultats ont montré que ni la femme qui portait l’enfant ni son partenaire ne pouvaient être ses parents biologiques.