La France demande à Israël « d’arrêter le massacre qu’il y a aujourd’hui à Gaza »
Il s'agit, selon Sophie Primas, « des conditions pour aller vers la reconnaissance » d'un État palestinien, qu'Emmanuel Macron a envisagée pour le mois de juin

La France demande à Israël « d’arrêter le massacre qu’il y a aujourd’hui à Gaza », a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.
S’adressant à la presse à l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole a tenté de clarifier la position de la France mais s’est visiblement embourbée dans une réponse maladroite. Elle a déclaré : « Nous demandons à l’État d’Israël d’arrêter le cessez-le-feu… nous demandons de pouvoir arrêter le massacre qu’il y a aujourd’hui à Gaza. Nous demandons à Gaza, nous demandons à la Palestine de libérer les otages, de se démilitariser sur le Hamas et… de… de trouver une Autorité palestinienne qui soit renouvelée ».
Sophie Primas a visiblement voulu appeler Israël à cesser ses attaques à Gaza, le Hamas — et non « la Palestine » — à libérer les 59 otages israéliens qu’il détient toujours à Gaza, et la « démilitarisation » du mouvement terroriste palestinien.
Il s’agit, selon elle, « des conditions pour aller vers la reconnaissance » d’un État palestinien, qu’Emmanuel Macron a envisagée pour le mois de juin.
Le chef de l’État français doit co-présider en juin avec l’Arabie saoudite une conférence internationale aux Nations unies pour relancer la solution à deux États, palestinien et israélien. Il a dit espérer à cette occasion « déclencher une série de reconnaissances » d’un État palestinien, notamment par la France, mais aussi d’Israël par plusieurs pays du monde arabo-musulman.
La France demande à Israël d'"arrêter le massacre qu'il y a aujourd'hui à Gaza", a déclaré la porte-parole du gouvernement Sophie Primas pic.twitter.com/2PRvUSig5T
— BFMTV (@BFMTV) April 28, 2025
« Je pense que les discussions avancent en réalité, évidemment, on n’en fait pas publicité tous les deux matins parce que ce sont des choses extrêmement sensibles, délicates », a dit Sophie Primas au sujet des tractations en vue de ce rendez-vous de juin.