La mère de Mohamed Zoabi défend le « courage de son fils »
Il a posté une vidéo condamnant l’enlèvement et dans laquelle il traite l’AP et le Hamas de « terroristes »
La mère de Mohamed Zoabi défend son fils et se moque des critiques. Son fils avait posté une vidéo qui condamnait l’enlèvement et traitait l’Autorité palestinienne et le Hamas de
« terroristes »
La mère de Mohamed Zoabi, l’adolescent arabe israélien qui a posté une vidéo sur YouTube (à la fois en anglais, hébreu et arabe) exprimant sa solidarité avec les jeunes Israéliens enlevés, a défendu son fils mercredi et fustigé ceux qui l’ont critiqué et menacé pour avoir exprimé son point de vue.
« Vous savez
quoi ? », a-t-elle déclaré sur Radio Tel Aviv. « Peut-être que j’ai enseigné à mon fils de se battre pour la justice, mon fils s’est levé et a eu le courage de parler. Dans ma vie, je n’ai jamais parlé comme ça. Peut-être que je le ressens à l’intérieur, mais je n’ai jamais osé. Lui, il a eu le courage ».
« En fin de compte, c’est un enfant, il n’a pas encore 17 ans, il a l’espoir qu’il peut encore changer les choses », dit-elle. « C’est malheureux qu’il puisse penser cela. Il ne sait pas qu’il vit dans un monde qui est si cruel qu’on ne le laissera pas dire ce qu’il veut et ce qu’il ressent ».
La police a arrêté mardi trois proches parents qui avaient menacé Mohamed Zoabi. Le jeune homme avait lancé un appel à la libération des trois jeunes kidnappés, affirmé sa propre identité déclarant se considérer comme un Israélien, et exhorté le Premier ministre Benjamin Netanyahu à cesser de négocier avec les terroristes palestiniens.
La députée Hanin Zoabi, qui est aussi une parente, a pris, elle, ses distances avec ses commentaires mardi, déclarant que les ravisseurs
« n’étaient pas des terroristes ».
« Il n’a rien dit d’horrible, il n’a menacé ni n’a trahi personne. Il veut libérer nos garçons parce que c’est ce qu’il ressent, parce qu’il a des amis
juifs », a poursuivi la mère de Mohamed Zoabi.
Elle a également raconté qu’un jour, son propriétaire était venu à l’appartement en demandant que Mohamed retire le drapeau israélien ornant sa chambre.
« Excusez-moi », a-t-elle répondu. « C’est mon droit de mettre ce que je veux chez moi. C’est le drapeau de mon pays ». Il lui a alors répondu : « Moi ça me brise le cœur de le voir »
Gavriel Fiske a contribué à cet article