Israël en guerre - Jour 478

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La police arrête 25 manifestants anti-Israël à l’UCLA ; un rabbin traité de « pédophile »

Des vidéos montrent les protestataires agresser un gardien de la sécurité et un journaliste, disant à un administrateur de l'université qu'il n'est "pas en sécurité"

Des policiers de l'Université de Californie faisant face à des militants anti-Israël manifestant, devant Dodd Hall sur le campus de l'UCLA, à Los Angeles, le 10 juin 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)
Des policiers de l'Université de Californie faisant face à des militants anti-Israël manifestant, devant Dodd Hall sur le campus de l'UCLA, à Los Angeles, le 10 juin 2024. (Crédit : Etienne Laurent/AFP)

La police a déjoué, lundi, les tentatives livrées par les manifestants anti-israéliens qui cherchaient à établir un nouveau campement à l’université de Californie, à Los Angeles. Les forces de l’ordre y avaient levé un camp antérieur suite à une attaque de contre-manifestants qui étaient intervenus en réaction à des accusations de harcèlement antisémite subi par les étudiants juifs, des accusations qui étaient alors de plus en plus nombreuses.

Sur la centaine de personnes ayant pris part au nouveau campement, 25 personnes ont été arrêtées pour avoir volontairement troublé la vie universitaire. L’une d’entre elles a aussi été appréhendée pour s’être heurtée à un agent, a noté la police dans un communiqué. Les individus ont été cités et ils ont été interdits de campus pendant 14 jours. Ils ont depuis été libérés.

Les protestataires ont essayé de monter des tentes, des chapiteaux et d’installer des barrières alors qu’ils s’efforçaient de s’implanter à des divers endroits, perturbant les examens de fin d’année. Ils ont endommagé une fontaine, écrit des graffitis à la bombe sur une passerelle, cassé des extincteurs, abîmé des meubles, détérioré des équipements électriques et vandalisé des voitures, selon un communiqué.

Des vidéos de l’UNCLA montrent des manifestants anti-israéliens masqués aborder le rabbin Dovid Gurevich et l’insulter, le qualifiant de « pédophile » ; agresser un gardien de la sécurité, un journaliste et interpeller un administrateur de l’établissement d’enseignement supérieur en lui disant qu’il « n’est pas en sécurité ».

« Je ne peux pas croire qu’une telle chose arrive. En Amérique. En 2024 », a écrit sur X le chef de l’ADL, Jonathan Greenblatt, évoquant la vidéo où le rabbin est abordé par les protestataires. « Cela va empirer – cela sera bien pire, vraiment pire – à moins que les gens de bonne volonté, de tous les côtés, s’engagent, qu’ils prennent la parole et qu’ils commencent à agir ».

Les camps anti-israéliens se sont multipliés sur les campus universitaires de tous les États-Unis et de toute l’Europe alors que les étudiants demandent à leurs établissements d’enseignement supérieur de rompre leurs liens avec Israël ou avec les entreprises qui soutiennent l’effort de guerre. Les organisateurs ont cherché à amplifier les appels lancés en faveur d’un arrêt définitif de la guerre qui oppose actuellement Israël au Hamas à Gaza, une guerre qui, affirment-ils, s’apparente à un « génocide » dont les Palestiniens sont victimes.

Comme d’autres universités américaines de premier plan, l’UCLA a été ébranlée par les mouvements de protestation pro-palestiniens et par la prise en charge des manifestations par l’administration de l’institution, alors que les étudiants juifs disent ne plus se sentir en sécurité en raison des slogans et autres bannières antisémites qui ont marqué les rassemblements.

Alors que les troubles s’intensifiaient sur le campus de l’UCLA, un campement pro-palestinien avait été attaqué par des contre-manifestants sans réponse immédiate de la police – et des dizaines de personnes avaient été arrêtées alors que le camp était levé par les agents. Un épisode qui avait entraîné la réaffectation d’un chef de la police du campus et la création d’un nouveau bureau chargé de la sécurité. Une nouvelle tentative d’installer un camp avait aussi été déjouée.

Ce mouvement de protestation de lundi a eu lieu quelques jours avant une rencontre prévue des régents de l’université de Californie, et avant les cérémonies de remise de diplôme qui se tiendront ce week-end.

Les rassemblements anti-israéliens, émaillés d’incidents antisémites, ont connu un pic depuis le massacre qui a été commis en Israël par les terroristes placés sous l’autorité du Hamas, le 7 octobre. Les hommes armés avaient tué près de 1 200 personnes et ils avaient kidnappé 251 personnes, prises en otage à Gaza – une attaque meurtrière et sanglante qui avait déclenché la campagne militaire israélienne à Gaza.

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