La politique israélienne en plein chaos : Ses ennemis prêts à en profiter ?
Pour le Hamas et l'Iran, les conflits internes sont le signe de la chute imminente de l'État juif. Alors qu'ils cherchent de nouvelles voies, la probabilité d'une guerre s’intensifie
« Le vent tourne enfin en défaveur d’Israël », s’est vanté le chef du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah vendredi. Hassan Nasrallah a ajouté que « la résistance (… ) est confiante alors que l’ennemi israélien est effrayé, terrifié ».
Un sentiment partagé par le chef politique du groupe terroriste palestinien du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui a déclaré le même jour que « nous disons que nous sommes en train d’avancer et qu’Israël disparaîtra de toute la Palestine ».
Le président iranien Ebrahim Raissi a renchéri, cette fois-ci au cours de son tout premier discours par visioconférence prononcé devant un auditoire formé de partisans du Hamas et du Jihad islamique palestinien qui s’étaient rassemblés dans un stade de football de Gaza – un moment visant à souligner la nouvelle amitié entre les dirigeants du groupe terroriste à la tête de l’enclave côtière et le régime de Téhéran.
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« La normalisation des relations avec les États régionaux [comme les Émirats arabes unis ou Bahreïn] n’a pas apporté la sécurité, et elle n’apportera aucune sécurité au régime sioniste à l’avenir », s’est-il enorgueilli.
Et le spectacle, vendredi, était plus ou moins le même partout – avec les mêmes assurances d’un effondrement imminent de l’État hébreu et la même ambiance de fête autour de l’alliance naissante entre la République islamique et le Hamas.
Mais quelle était donc l’origine de la bonne humeur de Téhéran et du Hamas ?
Une fenêtre s’ouvre
L’une des raisons de cette bonne humeur était la « Journée d’Al-Qods » (Jérusalem en arabe), qui tombe le dernier vendredi du mois du ramadan, et que le régime iranien a désignée comme journée de célébration de sa détermination à détruire Israël.
Néanmoins, vendredi dernier n’était pas une « Journée d’Al-Qods » comme les autres. Une semaine auparavant, des groupes mandataires de Téhéran avaient aidé le Hamas, au Liban et en Syrie, à tirer des barrages de roquettes en direction des villes israéliennes, depuis des sites qui n’avaient pas servi à lancer de telles attaques depuis au moins la Seconde Guerre du Liban, en 2006.
Des tirs qui ne devaient être que le sommet de l’iceberg. Du point de vue des leaders de la République islamique, les choses semblent enfin tourner en leur faveur.
L’ennemi juré de l’Iran, la grande Amérique, paraît très largement abandonner la région. Une visite effectuée par le président chinois, Xi Jinping, en Arabie saoudite, au mois de décembre, et un déplacement du président iranien Ebrahim Raissi à Pékin, au mois de février, ont finalement débouché, le 10 mars, sur une reprise spectaculaire des liens diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, ce qui représente un tournant politique et une entrée remarquable de la Chine dans la région.
Les supplétifs iraniens en Syrie montrent, pour leur part, une audace de plus en plus grande dans leurs attaques contre les forces américaines et leurs alliés.
Un nombre toujours plus important d’États s’inquiètent de l’inconstance apparente des États-Unis et cherchent à améliorer leurs liens avec ses adversaires dans le monde, tels que la Chine ou la Russie. Le dictateur syrien Bashar el-Assad, l’allié arabe le plus proche de l’Iran, semble petit à petit retrouver grâce aux yeux des autres leaders arabes.
Et en Iran, les mouvements de protestation de grandes envergures dénonçant les difficultés de l’économie et les règles islamiques conservatrices – comme l’obligation du hijab pour les femmes – sont en déclin, alors même que la répression du régime exercée à l’égard des femmes non-voilées continue.
« L’ensemble de ces changements a engendré un nouvel engouement de l’Iran pour la confrontation », selon le Dr. Eran Lerman, ancien conseiller-adjoint à la Sécurité nationale qui travaille dorénavant au Jerusalem Institute for Strategy and Security (JISS). « La peur s’est évaporée », a-t-il affirmé.
La nouvelle rivalité mondiale entre les États-Unis et la Chine, ainsi que l’attention portée par Washington à cette question est en train de créer un nouvel réagencement du Moyen-Orient – une restructuration dont Téhéran est, de loin, le principal bénéficiaire.
Cap sur Israël
Dans cette nouvelle réalité, Israël arrive au premier plan aux yeux des leaders iraniens. La destruction de l’État juif n’est pas une simple politique : elle est considérée comme une définition, une validation de l’idéologie sous-jacente du régime.
La République islamique, selon ses propres termes, est un mouvement révolutionnaire expansionniste. Ses aspirations à l’hégémonie régionale sont plus profondes que ses intérêts stratégiques : il y a une dimension religieuse et missionnaire qui est en jeu. Pour un tel régime, la libération de terres autrefois islamiques, et qui se trouvent dorénavant entre les mains de non-musulmans, est un objectif du premier ordre. L’Iran a des groupes mandataires et des visées dans une grande partie du Moyen-Orient, du Liban à la Syrie et de l’Irak au Yémen. Mais c’est en Israël que le régime recherche sa légitimité.
La recherche d’hégémonie du régime de Téhéran, oppresseur sur son propre territoire et guerrier dans une grande partie du dit « Croissant chiite » – l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen – est entravée par des adversaires effrayés et par les alliances qui se sont établies pour brider au mieux ses efforts. C’est seulement dans sa guerre contre Israël que l’Iran peut présenter ses initiatives expansionnistes comme entrant dans le cadre d’une croisade islamique. C’est la seule aventure militaire entreprise par le régime qui est susceptible de renforcer sa légitimité dans une grande partie du monde arabe au lieu de lui porter atteinte.
En d’autres termes, la guerre pour la Palestine est aussi une guerre visant à valider et à sécuriser la République islamique.
Et alors qu’une nouvelle opportunité se présente, que l’Iran ne se sent plus piégé par la puissance américaine ou par la construction d’alliances arabes, le pays passe à l’offensive. Dorénavant, il recrute activement des mandataires et des alliés qui attaqueront Israël sur de multiples fronts.
Le Hamas n’aurait pas pu tirer ces roquettes sans l’approbation de l’Iran. Et en effet, selon des responsables occidentaux, c’est bien l’Iran qui a été à l’origine des roquettes lancées par le groupe terroriste palestinien depuis le territoire libanais, il y a deux semaines, et la décision prise de les tirer a été arrêtée lors d’une rencontre qui a eu lieu il y a deux semaines à Beyrouth entre le général iranien Esmaïl Ghaani, chef de la Force Al-Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), les leaders du Hamas Haniyeh et Saleh al-Arouri et Nasrallah, du Hezbollah.
Alors qu’Israël est déstabilisé par les fractures internes et que la grande Amérique s’est pratiquement effacée de la région, une nouvelle alliance se fait ressentir : entre l’Iran dont les craintes se sont évaporées, enclin à renforcer les capacités des Palestiniens dans leur confrontation avec Israël, et les gouvernants du Hamas à Gaza.
Ou comme le ministère des Affaires étrangères, à Téhéran, l’a écrit dans une publication officielle sur Twitter, vendredi : « l’affaiblissement de l’existence ne peut plus tromper le monde. Aucun complot ne pourra sauver le régime sioniste ».
The International Quds Day is the day of the global demand for the rights of the Palestinian people. The waning existence of Israel is no longer able to deceive the world. No conspiracy will save the Zionist regime. Quds belongs to Palestinians.#QudsDay#AlQudsDay2023 pic.twitter.com/0XZvrqjrew
— Foreign Ministry, Islamic Republic of Iran ???????? (@IRIMFA_EN) April 14, 2023
La stratégie du Hamas
« Le Hamas », a noté Dr. Lerman, « travaille avec l’Iran, pas pour l’Iran ». Les groupes terroristes palestiniens ne reçoivent pas d’ordres de Téhéran, à l’exception du Jihad islamique palestinien, relativement plus modeste. Le conflit israélo-palestinien et le conflit irano-israélien sont des théâtres distincts.
Mais la nouvelle soif de confrontation de l’Iran a rencontré un Hamas avide d’aide, et le résultat est une synergie sans précédent.
Yahya Sinwar, le chef du Hamas à Gaza, a une stratégie. Depuis des années, le Hamas cherche de nouveaux leviers d’influence sur Israël pour contrebalancer sa détermination et ses capacités. Ces dernières années, Sinwar pense avoir trouvé ce levier.
Le principe est simple : chaque fois qu’Israël engage ou est entraîné dans un combat sur un front quelconque, de nouveaux fronts doivent être ouverts contre lui. Une frappe aérienne à Gaza ou une violation des lignes rouges palestiniennes à Jérusalem doit déclencher la violence en Cisjordanie ou dans les communautés arabes israéliennes. En imposant un coût plus élevé à Israël pour tout conflit, le Hamas acquiert un effet de levier qui peut lui permettre de terminer chaque affrontement militaire par des gains tangibles.
Le lien entre les fronts permet également au Hamas de combattre Israël avec un minimum de dommages directs pour les habitants de Gaza, qui sont amèrement en colère contre le Hamas chaque fois qu’ils le perçoivent comme la cause de nouvelles séries de combats.
La nouvelle stratégie de Sinwar a été mise en œuvre avec succès lors des combats de mai 2021 entre Israël et le Hamas, au cours desquels le groupe terroriste gazaoui a prouvé qu’il pouvait rallier les groupes palestiniens de Jérusalem, de Cisjordanie et même des villes mixtes à l’intérieur d’Israël sur un seul et même front uni.
Au cours des deux dernières semaines, le Hamas, soutenu par l’Iran, a considérablement élargi cette stratégie de « front uni », qui inclut désormais les régions du Liban et de la Syrie contrôlées par l’Iran.
L’Algérie
Il faut le dire : les deux dernières semaines de combat ont été beaucoup moins impressionnantes que ne le laissent entendre les discours de l’Iran et du Hamas. Ils ont sans doute révélé plus de peur que de ferveur de la part de l’Iran.
Pendant deux longues semaines, le Hamas et l’Iran se sont vantés d’une minuscule attaque que la grande majorité des Israéliens ont à peine remarquée et dont ils ne se souviennent déjà plus.
Dans son discours de la Journée d’Al-Qods, Nasrallah s’est moqué d’Israël en disant qu’il avait « peur de la guerre ». Peu de temps après, il s’est empressé d’apporter une mise en garde à son discours belliqueux. « Il est clair que le Liban ne veut pas entrer en guerre, pas plus que Gaza ou la Cisjordanie. Mais les actions de l’ennemi, sa stupidité et ses crimes peuvent conduire la région à la guerre. »
Ce discours ne s’adressait ni Israéliens, ni aux partisans du Hezbollah. Il s’adressait aux citoyens libanais lambdas qui pourraient ne pas apprécier d’être contraints de servir de nouveau front dans tout échange de tirs futurs entre Israël et le Hamas – au vu de la situation pour le moins catastrophique du pays et du manque de légitimité du Hezbollah face à la nouvelle génération libanaise.
Dans le même esprit, Nasrallah s’est moqué des frappes de représailles israéliennes sur le sol libanais qui ont suivi la salve de roquettes tirées le 6 avril. Israël a frappé des « champs de bananes », a-t-il plaisanté. Mais le Hezbollah, rompant avec une pratique de longue date et d’innombrables vœux solennels, n’a pas riposté. Nasrallah a affirmé que ce « retard » dans les représailles était destiné à laisser l’ennemi dans l’expectative. L’ennemi, quant à lui, a compris que Nasrallah était aussi désespéré de mettre fin à l’escalade qu’il l’était de s’en attribuer le mérite.
Le fait même que la nouvelle belligérance de l’Iran soit mise en œuvre par l’intermédiaire des factions palestiniennes est peut-être le signe le plus puissant de la crainte persistante de l’Iran d’une confrontation directe avec les forces israéliennes – et de l’accord maritime signé entre le Liban et Israël sous l’égide des États-Unis.
Ou, comme le président Raissi a tenté de le présenter sous un jour plus positif aux habitants de Gaza vendredi, « l’initiative de l’autodétermination est aujourd’hui entre les mains des combattants palestiniens ».
La peur d’Israël reste palpable.
Cela aussi fait partie de la nouvelle synergie Iran-Hamas. L’Iran a donné au Hamas une nouvelle et vaste expansion de son « front uni » ; le Hamas a offert en retour une couverture politique pour la poursuite du conflit et le report du poids de toute réponse israélienne sur les Palestiniens.
En d’autres termes, la nouvelle alliance est intrinsèquement un aveu de la puissance israélienne.
L’Iran a décidé de laisser les Palestiniens se battre pour éviter d’être la cible de la colère israélienne ou de faire resurgir les craintes sunnites qui ont sous-tendu la normalisation israélo-sunnite. En s’appuyant sur des groupes palestiniens, il révèle ses limites.
En fin de compte, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas espèrent que l’effondrement d’Israël ne dépendra pas de leurs propres efforts, mais des divisions d’Israël et de ses conflits internes.
Tel un mantra, Nasrallah répète depuis des dizaines d’années, qu’Israël est une « toile d’araignée », intimidante à première vue, mais qui se désintègre à la moindre pression.
Cette rhétorique n’est pas qu’une simple bravade. Elle trouve son origine dans la manière dont les ennemis d’Israël dans la région considèrent l’État juif. Les Gardiens de la révolution iraniens et leurs alliés du Hamas sont les héritiers des doctrines anti-coloniales du XXe siècle qui voient Israël comme un projet colonialiste européen. Il ne s’agit pas d’une épithète, mais d’une analyse stratégique. Les projets colonialistes sont presque toujours amovibles et la plupart d’entre eux ont été détruits de la même manière : en imposant au colonisateur un coût plus élevé que ce que sa présence continue vaut pour lui. En un mot : le terrorisme.
La promesse faite vendredi par Haniyeh « qu’Israël quittera toute la Palestine » n’est pas du machisme. C’est la conviction qu’Israël est similaire par nature, et donc par son destin ultime, à l’Algérie française, ce projet de colonisation française de 132 ans en Algérie, anéanti par une guerre terroriste de huit ans dans les années 1950 et au début des années 1960.
L’une des leçons de l’Algérie, et de nombreuses autres luttes anti-coloniales, est que les politiques colonialistes semblent toujours puissantes jusqu’à la fin. Même si leur puissance militaire se maintient, voire s’accroît, leur détermination est sapée de l’intérieur par les pressions psychologiques combinées du terrorisme et de la conscience d’une faute morale. L’armée française a gagné toutes les batailles de la guerre d’indépendance algérienne, jusqu’à ce que la guerre soit perdue. Le moment de l’effondrement est toujours une surprise.
L’Iran, le Hezbollah et le Hamas ont passé les quatre derniers mois à appliquer ce paradigme à la situation politique chaotique d’Israël. Il n’est pas difficile de comprendre pourquoi ils ont pu conclure que la prédiction de l’effondrement interne d’Israël se réalisait sous leurs yeux.
L’instabilité engendre la guerre
Hélas, ils risquent d’être déçus. Les Israéliens restent un peuple soudé, avec des niveaux élevés de solidarité et de volontariat militaire, avec une économie plus stable et fondamentalement saine que celle de la plupart des pays membres de l’OCDE, et, plus important encore, ils n’ont nulle part ailleurs où aller. Au cours des derniers mois, les Israéliens ont souvent plaisanté, que ce soit les manifestants anti-gouvernement ou les partisans de Netanyahu, en suggérant avec sarcasme qu’un ennemi plus réfléchi pourrait contribuer à raviver l’unité et la camaraderie des Israéliens en déclenchant la guerre dont ils ne cessent de brandir la menace.
Le danger pour Israël ne réside pas dans l’affaiblissement réel de sa force ou de ses prouesses militaires, mais dans la perception qu’en ont ses ennemis et ses amis.
La conviction de l’Iran qu’Israël s’affaiblit est en soi un catalyseur potentiel pour une guerre régionale, même si cette conviction s’avère erronée sur le champ de bataille.
Israël a passé dix ans à construire une nouvelle alliance anti-iranienne avec les nations sunnites conservatrices de la région. Il s’agit des régimes qui ont survécu au Printemps arabe en s’appuyant sur des justifications monarchiques et religieuses pour leur légitimité – la Jordanie, l’Arabie saoudite, et le Maroc, entre autres – plutôt que sur un faux républicanisme ou des idées occidentales d’État, comme en Syrie, en Libye et en Égypte. Les États sunnites conservateurs sont sortis indemnes de ce chaos dans un monde arabe affaibli et menacé par un Iran plus affirmé et nucléarisé.
Pour répondre à cette menace, ils se sont mis en quête d’alliés. L’Amérique est l’option la plus puissante et la plus ancienne, mais elle est devenue peu fiable. Ses politiques régionales ont évolué de manière spectaculaire à chaque changement d’administration à Washington, sa politique étrangère étant subordonnée à la politique intérieure. Cette imprévisibilité est un facteur de déclin de l’influence américaine dans la région, au même titre que la présence croissante de la Russie et de la Chine.
Mais ces causes du déclin de l’influence américaine ne font que souligner ce qui rend Israël si attrayant en tant qu’allié. Contrairement à l’Amérique, Israël ne peut pas quitter la région. Il ne peut pas se lier d’amitié avec l’Iran ou d’autres acteurs islamistes radicaux. C’est un acteur régional puissant qui n’a pas d’autres options d’alliés. En termes géopolitiques, un ami parfait.
Tout du moins, d’un point de vue théorique.
Israël n’est utile à ses nouveaux alliés que s’il reste une présence stable, solide et résolue dans la région. Les quatre derniers mois ont remis en question la stabilité d’Israël. Ce n’est pas un hasard si, la veille des tirs de roquettes en provenance du Liban et de la Syrie, l’Iran a annoncé la nomination de son premier ambassadeur aux Émirats arabes unis en huit ans.
L’indécision et le leadership médiocre d’un Israël déchiré par les conflits internes, conduira l’État juif à se retrouver rapidement sans amis – et entouré d’ennemis désireux de mettre sa détermination à rude épreuve.
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