Israël en guerre - Jour 468

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L’armée va évacuer les civils de 28 localités le long de la frontière libanaise

De nombreux habitants ont déjà quitté les villes adjacentes à la frontière nord ; le ministère de la Défense indique que les habitants seront hébergés aux frais de l'État

Emanuel Fabian est le correspondant militaire du Times of Israël.

Un incendie du côté israélien de la frontière avec le Liban après des explosions, le 15 octobre 2023. (Crédit : Petros Giannakouris/AP Photo)
Un incendie du côté israélien de la frontière avec le Liban après des explosions, le 15 octobre 2023. (Crédit : Petros Giannakouris/AP Photo)

L’armée israélienne et le ministère de la Défense ont annoncé lundi qu’ils prévoyaient d’évacuer les civils qui vivent dans des villes situées jusqu’à deux kilomètres de la frontière libanaise, suite aux attaques répétées de roquettes et de missiles par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah et les factions palestiniennes alliées au cours des derniers jours.

L’Autorité nationale de gestion des urgences (NEMA) qui dépend du ministère de la Défense a déclaré que les résidents seraient conduits dans des maisons d’hôtes financées par l’État.

Tsahal a indiqué qu’elle avait informé les responsables des autorités locales de la région de la mise en œuvre du plan.

Selon l’armée israélienne et le ministère de la Défense, les 28 communautés incluses dans le plan sont les suivantes : Ghajar, Dishon, Kfar Yuval, Margaliot, Metoula, Avivim, Dovev, Maayan Baruch, Baram, Manara, Yiftah, Malkia, Misgav Am, Yiron, Dafna, Arab al-Aramshe, Shlomi, Netua, Yaara, Shtula, Matat, Zarit, Shomera, Betzet, Adamit, Rosh HaNikra, Hanita et Kfar Giladi.

De nombreux habitants des villes frontalières du nord avaient déjà évacué vers le sud en raison de l’escalade des attaques en provenance du Liban.

Dimanche, le groupe terroriste du Hezbollah a lancé six missiles guidés antichars sur une ville israélienne et des positions militaires à la frontière libanaise, tuant un civil et un soldat.

De la fumée près d’un site militaire israélien proche du village d’Aïta al-Shaab, à la frontière sud du Liban, suite à des tirs d’obus du Hezbollah, le 15 octobre 2023. (Crédit : AFP)

Neuf autres roquettes ont également été tirées depuis le Liban sur des villes du nord, sans faire de dégâts ni de blessés. Le groupe terroriste palestinien du Hamas, basé à Gaza, a revendiqué ces tirs de roquettes.

Tsahal a déclaré avoir bombardé les sources des tirs de missiles et de roquettes avec son artillerie et avoir effectué un certain nombre de frappes aériennes contre des sites appartenant au Hezbollah.

Dimanche, l’armée a également annoncé qu’elle restreignait la zone jusqu’à quatre kilomètres de la frontière libanaise, en ordonnant aux civils de ne pas y pénétrer.

Vendredi, Tsahal a déclaré que certains secteurs de la ville frontalière de Metoula étaient des zones militaires fermées. Ces derniers jours, Metoula avait recommandé à ses habitants de quitter la ville en raison des hostilités.

Un char israélien Merkava se mettant en position dans le nord d’Israël, près de la frontière avec le Liban, le 15 octobre 2023. (Crédit : Jalaa Marey/AFP)

Israël a échangé des coups de feu avec le Hezbollah et les factions terroristes palestiniennes alliées au Liban à plusieurs reprises ces derniers jours, bien que les attaques en retour soient restées limitées.

Au total, au moins cinq soldats israéliens, quatre terroristes du Hezbollah et cinq terroristes palestiniens ont été tués dans ces échanges. Un civil israélien a été tué dans l’attaque du Hezbollah dimanche, et deux civils libanais ainsi qu’un journaliste ont également été tués par des tirs d’obus israéliens.

Ces derniers jours, le Hezbollah a tiré plusieurs missiles guidés antichars, roquettes et mortiers sur des positions militaires israéliennes, tandis que des groupes islamistes tels que le Hamas et le Jihad islamique palestinien ont lancé des roquettes et envoyé des terroristes pour s’infiltrer en Israël.

L’armée a renforcé leurs forces dans le nord d’Israël, craignant que le groupe terroriste du Hezbollah, basé au Liban, n’ouvre un second front dans la guerre déclenchée par l’assaut meurtrier sans précédent du Hamas depuis la bande de Gaza le week-end dernier.

De la fumée s’élevant des environs du village libanais de Kfar Chouba, au Liban, le 14 octobre 2023. (Crédit : Mohammed Zaatari/AP Photo)

La guerre a éclaté après le massacre perpétré par le groupe terroriste palestinien le 7 octobre, au cours duquel plus de 1 500 terroristes ont fait irruption en Israël depuis la bande de Gaza par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant plus de 1 300 personnes et prenant 150 à 200 otages de tous âges, le tout sous un déluge de milliers de roquettes tirées sur les villes et villages israéliens. La grande majorité des personnes tuées alors que les hommes armés se déchaînaient sur les communautés frontalières étaient des civils – dont des femmes, des enfants et des personnes âgées.

Les habitants des communautés proches de la frontière de Gaza ont déjà été évacués en raison des combats.

Le Hezbollah, dont le niveau d’alerte est élevé, a déclaré vendredi qu’il serait « entièrement préparé » à rejoindre son allié palestinien, le Hamas, dans la guerre contre Israël lorsque le moment sera venu.

L’Iran a également brandi la menace d’une confrontation plus large.

Les États-Unis ont envoyé un deuxième porte-avions, l’USS Dwight D. Eisenhower, en Méditerranée orientale où, selon le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, il rejoindra le porte-avions Gerald R. Ford « dans le cadre de nos efforts visant à dissuader les actions hostiles contre Israël ou tout effort visant à élargir cette guerre à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël ».

Israël a riposté aux attaques sans précédent du Hamas en frappant les cibles du groupe terroriste dans la bande de Gaza, affirmant que son objectif est de détruire le Hamas et qu’il visera tous les endroits où le groupe terroriste opère. Ce week-end, il a exhorté les civils à évacuer le nord de la bande de Gaza. Quelque 2 600 personnes ont été tuées dans les frappes sur Gaza, selon le ministère de la Santé, contrôlé par le Hamas. L’armée israélienne a également déclaré avoir tué quelque 1 500 terroristes à l’intérieur d’Israël.

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