Le bilan des frappes contre le consulat d’Iran à Damas s’élève à 16 morts – ONG
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme précise que sont morts huit Iraniens, cinq Syriens et un Libanais, tous des combattants, mais aussi deux civils, une femme et son fils

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a indiqué mercredi que le bilan du raid imputé à Israël contre le consulat iranien lundi à Damas était passé à seize morts, dont deux civils.
« Le bilan des frappes israéliennes contre l’annexe de l’ambassade iranienne s’élève à seize morts : huit Iraniens, cinq Syriens et un Libanais, tous des combattants, mais également deux civils, une femme et son fils », a déclaré à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, basé au Royaume-Uni.
Un précédent bilan de l’ONG, qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie mais dont le financement reste flou, faisait état de treize morts mardi.
Un responsable syrien de la Défense civile avait indiqué mardi à l’AFP que les secours avaient retrouvé le corps d’une femme d’une cinquantaine d’années.
Mardi, le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, soutenu par l’Iran, a déclaré qu’un de ses éléments avait été tué par Israël, une source proche du parti ayant déclaré à l’AFP qu’il avait été tué à Damas.
L’ambassade iranienne recevait mercredi les condoléances, a indiqué un correspondant de l’AFP à Damas.

Lundi, des frappes aériennes israéliennes ont détruit l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas, ont indiqué des responsables syriens et iraniens, tuant notamment sept membres du CGRI.
Parmi ces victimes, figurent deux généraux de la Force Al-Qods, qui intervient hors des frontières, Mohammed Reza Zahedi et Mohammed Hadi Haji Rahimi.
Selon l’OSDH, le général Zahedi, qui a été tué avec son assistant, était le « commandant de la Force Al-Qods pour la Syrie, le Liban et la Palestine ».
Il s’agissait du cinquième raid attribué à Israël en l’espace d’une semaine en Syrie, dont le dictateur syrien Bashar el-Assad est soutenu par l’Iran, ennemi juré d’Israël dans la région.
L’Iran a accusé Israël, son ennemi juré, mais ce dernier, qui commente rarement ses frappes en Syrie n’a pas confirmé sa responsabilité.
« Le régime pervers sioniste sera puni par nos braves hommes. Nous lui ferons regretter ce crime et les autres », a assuré le guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei.