Le candidat LR Sylvain Berrios met en garde le parti présidentiel, tenté par la gauche
Le candidat de droite dans le Val-de-Marne a égratigné la stratégie du camp Macron, qui soutient certains candidats de gauche, aux élections législatives
Invité ce mardi 2 juillet sur Radio J à commenter l’actualité politique en France, Sylvain Berrios, maire de Saint-Maur-des-Fossés et candidat investi par Les Républicains (LR) et Horizons dans la 1ère circonscription du Val-de-Marne, a expliqué ne pas avoir compris les tractations et négociations du camp présidentiel avec la gauche avant le second tour : « Arrêtons de calculer. Comment Attal peut-il imaginer soutenir de manière indifférente des candidats LFI ? […] Ce n’est pas pareil de soutenir Jérôme Guedj ou Louis Boyard. »
Pour l’édile, il y a « une extrême gauche qui a montré son antisémitisme sans aucune ambiguïté. […] Mélenchon a choisi de soutenir le Hamas, les Français doivent savoir que c’est une stratégie cynique : progresser sur cet antisémitisme latent. […] Rima Hassan retweete des tweets d’Alain Soral. Les extrêmes se rejoignent. Simone Veil aurait relevé cela ».
Alors que les dépôts de candidature pour le deuxième tour se sont clos mardi à 18h, plusieurs candidats du camp présidentiel se sont retirés dans le cadre d’un large « front républicain », certains pour laisser la place à un candidat LFI mieux placé pour affronter le candidat du RN.
Sylvain Berrios, au second tour dans sa circonscription, contre Lyes Louffok (NFS-NFP) et Anne-Gaëlle Sabourin (RN), a quant à lui reçu le soutien de Frédéric Descrozaille (REN.-ENSEMBLE), qui s’est désisté pour le second tour dans ce qui devait initialement être une quadrangulaire.
Au début du mois de juin, l’hebdomadaire Le Point a révélé, par un sondage commandé à l’Ifop par l’American Jewish Committee (AJC), que 92 % des Français juifs considéraient LFI comme le parti qui contribue le plus à l’antisémitisme dans le pays.
Le maire de Saint-Maur-des-Fossés a terminé son intervention en interrogeant la légitimité du chef de l’État : « Si on ne trouve pas de cap avant la fin de l’année, la question du maintien du président de la République se posera. »