Le chef Eyal Shani loue les vertus du sandwich pour une association israélienne
Le chef et restaurateur souligne la valeur d'un don de 3 shekels à l'organisation caritative Nevet, qui fournit des en-cas aux écoliers israéliens le matin
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »
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Posted by נבט Nevet on Tuesday, August 27, 2019
Alors que les écoles israéliennes s’apprêtent à rouvrir leurs portes dimanche 1er septembre, l’association caritative Nevet — qui s’assure que tous les enfants aient un sandwich pour leur collation de 10 heures — a mis les bouchées doubles dans sa nouvelle campagne d’appel aux dons en faisant appel au célèbre chef Eyal Shani.
Dans la vidéo, Eyal Shani, connu pour son choux-fleur rôti entier et son amour profond des tomates, annonce qu’il y a des choses pour lesquelles il est prêt à chanter, comme des dons de 3 shekels pour chaque sandwich que Nevet distribue.
« Tout comme une tomate a besoin d’engrais pour pousser, les enfants qui passent la journée assis à l’école ont besoin de manger pour pousser », scande Shani dans la vidéo de 42 secondes, où on le voit assis dans une classe et debout dans les couloirs d’une école israélienne.
L’association s’est toujours efforcée de distribuer des sandwiches simples, de tranches de pain blanc garnies de houmous ou de fromage en tranche, qu’apportent de nombreux écoliers israéliens pour leur en-cas de la matinée.
Les sandwichs sont préparés dans 151 écoles du pays, explique Rotem Yosef-Giladi, directrice de Nevet, et placés à l’accueil de ces écoles à 8 heures pour que les enfants dans le besoin se servent.
« Rien n’est écrit dessus, ça ressemble à n’importe quel sandwich », indique Rotem Yosef-Giladi. « Ça rassure beaucoup les enfants d’avoir ça dans leur sac, comme tout le monde. »
Mais c’est plus que ça, assure la directrice. Une étude récente réalisée pour Nevet a révélé que les élèves bénéficiant du programme Nevet sont 12 % moins susceptibles d’avoir besoin de Ritaline. Elle a également constaté une baisse de 22 % des risques de pause-cigarette parmi les élèves concernés.
L’étude a été menée auprès des directeurs, des psychologues scolaires et des enseignants d’établissements représentant 6 680 élèves dans 35 villes du pays qui bénéficient des actions de l’association.
« Il y a une plus grande influence sur les écoles, on y fume moins, et la violence et la brutalité diminuent », se félicite Rotem Yosef-Giladi. « Cela crée également l’occasion d’entamer une conversation sur ce qu’il se passe à la maison. »
Nevet opère dans 151 écoles, contre 130 l’année dernière, allant de Kiryat Shmona dans le nord à Beer Sheva et Rahat dans le sud, soit 47 villes.
Soni Winer, architecte de formation aujourd’hui chargée des relations chez Nevet, estime qu’il s’agit « de bien plus qu’un sandwich, c’est une sorte de réconfort et de sécurité ».
Celle qui travaillait avant pour l’association alimentaire Latet a participé à l’émission culinaire, « The Winning Kitchen », afin de sensibiliser la population aux banques alimentaires.
« C’est quelqu’un qui vous voit, qui pense à vous et qui vous donne quelque chose que vous n’avez pas », d’après Soni Winer. « Et vous savez que ça aura lieu chaque jour, ce qui est rassurant ».