Le couple ayant reçu un embryon qui n’était pas le sien réclame 10 M de NIS à Assuta
Six couples qui soupçonnent que l'enfant est biologiquement le leur cherchent à imposer des tests génétiques pour faire la lumière sur cette affaire
Les parents qui se sont vu implanter par erreur un embryon qui n’était pas le leur, dans un hôpital de Rishon Lezion prévoient de poursuivre l’institution pour un montant de 10 millions de shekels suite à cette erreur, selon un reportage publié lundi soir.
La Douzième chaîne a déclaré que le procès portera sur la négligence présumée de la clinique de fertilité d’Assuta Rishon Lezion ainsi que sur la détresse causée au couple.
La mère a donné naissance à l’enfant à la fin du mois d’octobre, peu après que la révélation de la confusion a déclenché une tempête médiatique nationale.
Le ministère de la Santé a d’abord cherché à retrouver les parents biologiques de l’enfant, mais après que les tests ont écarté le couple le plus probable, les responsables ont annoncé à la fin du mois dernier qu’ils arrêtaient les recherches.
Les parents qui ont porté le bébé ont déclaré qu’ils voulaient le garder et ont promis de se battre contre toute tentative de leur retirer la garde.
Selon la Douzième chaîne, six couples qui soupçonnent que l’enfant pourrait être biologiquement le leur ont fait appel à un tribunal pour imposer un test génétique au bébé.

Le ministère de la Santé a envisagé de fermer l’unité de FIV d’Assuta à la suite de l’erreur, mais a finalement décidé de ne pas le faire. Il a toutefois exigé que le service réduise ses opérations de 50 %, passant de 10 000 traitements de fertilité par an à 5 000.
« Le prix pour les nombreuses personnes qui y reçoivent un traitement serait trop élevé [en cas de fermeture] », avait déclaré le directeur du ministère de la Santé, Nachman Ash, aux journalistes la semaine dernière.
Une ancienne employée de l’hôpital a affirmé anonymement en septembre qu’elle avait été témoin de plusieurs cas de négligence impliquant la manipulation d’embryons lorsqu’elle travaillait à Assuta, une allégation à laquelle l’hôpital a refusé de répondre.
Une semaine plus tard, le directeur du laboratoire de FIV d’Assuta a déclaré qu’un « certain pourcentage » de femmes qui subissent une fécondation in vitro dans tout le pays portent un embryon qui n’est pas le leur, bien que l’hôpital ait pris ses distance face à ses affirmations.