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Le groupe asiatique Mandarin Oriental s’offre le Lutetia, emblématique palace parisien

L'opération a été négociée avec le groupe israélien Alrov, propriétaire de l'établissement qui avait abrité les services de renseignement allemands sous l'Occupation avant d'accueillir, à la Libération, les déportés à leur retour des camps

L'hôtel de luxe "Lutetia" à Paris, le 20 avril 2020. (Crédit : FRANCK FIFE / AFP)
L'hôtel de luxe "Lutetia" à Paris, le 20 avril 2020. (Crédit : FRANCK FIFE / AFP)

Le groupe asiatique d’hôtellerie de luxe Mandarin Oriental va reprendre la gestion du Lutetia, emblématique palace parisien de la Rive gauche construit en 1910 et chargé d’histoire, indique Le Figaro dans son édition de lundi.

« L’attractivité parisienne est phénoménale. Quand on observe la séquence des derniers mois, avec les Jeux olympiques et maintenant la réouverture de Notre-Dame, Paris dégage de la magie pour le monde entier », souligne le directeur général du groupe d’hôtels de luxe Mandarin Oriental, Laurent Kleitman, cité par le quotidien français.

La chaîne asiatique, basée à Hong Kong et qui compte une quarantaine d’établissements, a conclu un contrat avec le groupe israélien d’immobilier de luxe Alrov, propriétaire des murs du Lutetia depuis 2010, pour exploiter cet établissement centenaire au style Art nouveau et Art déco, situé boulevard Raspail, tout près du grand magasin Bon Marché.

« L’opération doit encore être soumise à la consultation du comité d’entreprise, avant une remise des clés au 1er janvier. L’hôtel de luxe sera rebaptisé Mandarin Oriental Lutetia », est-il précisé.

Le Lutetia avait obtenu la distinction « Palace » en 2019, après quatre ans de travaux et une rénovation d’un coût de 200 millions d’euros signée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Situé entre Saint-Germain-des-Prés et Montparnasse, l’hôtel avait été édifié par Marguerite Boucicaut, propriétaire du premier Grand magasin de la capitale, pour y loger fournisseurs et clients de province. Il abrita les services de renseignement allemands sous l’Occupation avant d’accueillir, à la Libération, les déportés à leur retour des camps.

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