Israël en guerre - Jour 560

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Le Hamas rechercherait un accord ‘Shalit 2’ pour échanger des prisonniers

Le groupe terroriste exige la libération de centaines de Palestiniens en échange des corps de soldats de Tsahal, rapporte un journal en hébreu

Stuart Winer est journaliste au Times of Israël

Oron Shaul, Hadar Goldin et Avraham Mengistu. (Crédit : Flash 90/Times of Israel)
Oron Shaul, Hadar Goldin et Avraham Mengistu. (Crédit : Flash 90/Times of Israel)

Le Hamas aurait pour objectif d’obtenir la libération de centaines de prisonniers palestiniens détenus en Israël en échange de la restitution des corps de deux soldats de Tsahal et de deux citoyens israéliens soupçonnés d’être captifs dans la bande de Gaza. L’accord, auquel le groupe terroriste aspire, rejoindrait apparemment les grandes lignes de l’échange établi en 2011 pour le soldat prisonnier capturé, Gilad Shalit.

Le quotidien hébreu Yedioth Ahronoth a déclaré lundi que si Israël a cherché – par des intermédiaires étrangers – à entamer des négociations pour le retour des civils et des corps des soldats, il n’est pas prêt pour autant à donner quoi que ce soit pour simplement entamer de nouvelles négociations avec le Hamas.

Israël n’est pas non plus d’accord pour procéder à un échange semblable à celui qui a vu 1 027 Palestiniens libérés en échange de Shalit – un accord négocié avec l’aide d’un diplomate allemand.

« Le Hamas veut un accord Shalit 2, avec la libération de centaines de prisonniers », pouvait-on lire dans le journal qui citait un haut responsable israélien anonyme.

La question des Israéliens disparus est passée au premier plan du débat politique à la suite d’un accord de réconciliation entre Israël et la Turquie la semaine dernière, qui a mis fin à une rupture diplomatique de six ans.

Les familles du lieutenant Hadar Goldin et du sergent Oron Shaul, tous deux tués dans la guerre de 2014 à Gaza, ainsi que celle d’Avraham Abera Mengistu, qui a disparu dans la bande plus tard, en 2014, et que l’on pense être encore en vie, ont longtemps demandé au gouvernement de garantir que le retour de leur fils soit inclus dans l’accord avec la Turquie. Un quatrième homme non identifié israélien est également détenu à Gaza, selon Jérusalem.

Le Hamas aurait refusé ne serait-ce que d’envisager la possibilité de négocier un échange jusqu’à ce qu’Israël libère tous les Palestiniens qui avaient été libérés dans l’affaire Shalit et qui ont ensuite été de nouveau arrêtés par Israël.

« Le public israélien a commencé le débat interne difficile trop tôt », a déclaré le responsable israélien, selon Yedioth. « Nous ne voulons pas payer pour des signes de vie, sinon nous allons payer pour chaque condition de cette manière ».

Mais un haut responsable du Hamas, Salah Bardawil, a catégoriquement nié ces affirmations et a déclaré qu’il n’y avait aucun contact d’aucune sorte entre les deux parties en ce qui concerne les prisonniers.

Selon Bardawil, le Hamas « n’est pas au courant de quelconques négociations directes ou indirectes concernant un accord d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël », a rapporté en langue hébraïque le site d’informations Ynet.

Israël et le Hamas ne maintiennent pas officiellement de contact direct, et tout accord devrait passer par une médiation de la communauté internationale.

Le Hamas en avril semblait reconnaître publiquement pour la première fois qu’il détient les quatre Israéliens, et a même publié leurs photos.

Le quotidien Asharq al-Awsat, basé à Londres à l’époque, a cité une source du groupe terroriste basé à Gaza disant que s’il n’y avait actuellement pas de négociations directes entre le Hamas et Israël, les médiateurs internationaux essayaient de négocier un échange de prisonniers.

On en sait très peu sur Mengistu, qui a escaladé la clôture de sécurité de Gaza depuis Israël en septembre l’année dernière. Les membres de sa famille l’ont décrit comme « malade » et ont exhorté le Hamas à considérer son état et à lui permettre de rentrer en Israël immédiatement.

Le deuxième otage, un Israélien du village bédouin de Hura, serait entré dans la bande de Gaza via le passage d’Erez en avril. Selon un responsable israélien, l’homme a des problèmes psychologiques légers et serait connu pour être entré en Jordanie, en Egypte et à Gaza.

Dov Lieber et des agences ont contribué à cet article.

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