Le Hamas se dit prêt à dialoguer avec les États-Unis et attribue à Trump la « fin » de la guerre
Steve Witkoff, le nouvel envoyé au Proche-Orient, a lui déclaré que le président américain allait promouvoir une "diplomatie courageuse et la prospérité" dans la région

Un haut dirigeant du Hamas a déclaré que le groupe terroriste palestinien était prêt à dialoguer avec les États-Unis et qu’il attribuait au président américain Donald Trump le mérite d’avoir « mis fin » à la guerre à Gaza.
« Nous sommes prêts à dialoguer avec l’Amérique et à parvenir à des accords sur tout », a déclaré Moussa Abu Marzouk, basé au Qatar, au New York Times.
Ses déclarations ont été faites dimanche après la libération de trois otages israéliennes dans le cadre de la première phase de l’accord de libération des otages et de cessez-le-feu.
Le journal note qu’il n’est pas clair si Abu Marzouk parle au nom de tous les dirigeants du groupe terroriste palestinien du Hamas, notamment des dirigeants terroristes les plus radicaux à Gaza.
Abu Marzouk a qualifié Trump de « président sérieux ».
« Sans le président Trump, son insistance à mettre fin à la guerre et son envoi d’un représentant décisif, l’accord n’aurait pas eu lieu », a déclaré Abu Marzouk, faisant référence au nouvel envoyé au Proche-Orient, Steve Witkoff.

« En vérité, c’est à Trump que revient le mérite d’avoir mis fin à la guerre », a-t-il assuré.
Abu Marzouk a affirmé que Witkoff était le bienvenu à Gaza.
« Il peut venir voir les gens et essayer de comprendre leurs ressentis et leurs souhaits afin que la position américaine soit basée sur les intérêts de toutes les parties, et pas seulement d’une partie », a-t-il dit.
Présentant le président Trump lors d’un rassemblement post-inauguration à Washington, Witkoff a exposé l’approche en quatre volets de son patron pour la région.
“THE DAYS OF BLANK CHECKS ARE OVER” – Special Middle East Envoy Steve Witkoff says we will stop funding countries who won’t fund their own progress pic.twitter.com/ztipCVVMVd
— Liam McCollum (@MLiamMcCollum) January 20, 2025
« Premièrement, le respect de la souveraineté. Chaque nation mérite le droit de déterminer son propre destin, sans ingérence de puissances extérieures », a souligné Witkoff.
« Deuxièmement, la prospérité économique telle un pont vers la stabilité. Grâce aux partenariats économiques et aux investissements, nous pouvons poser les bases d’une coopération qui transcende les griefs historiques », a-t-il poursuivi.
« Troisièmement : une diplomatie courageuse. Les véritables progrès nécessitent des conversations difficiles et des décisions audacieuses, et c’est grâce à elles que la confiance est construite et maintenue. »
« Quatrièmement, la réciprocité et la responsabilité. Les États-Unis exigent des actions réciproques de la part de leurs partenaires. Nous n’avons plus à supporter le fardeau économique de nations qui ne sont pas disposées à financer leurs propres progrès. L’époque des chèques en blanc est révolue », a assuré Wiktoff sous les applaudissements de la foule.
« Un Moyen-Orient stable et prospère n’est pas un rêve inaccessible. C’est un objectif à notre portée », a-t-il ajouté, s’engageant à étendre les Accords d’Abraham au cours du second mandat de Trump.