Le maire de Holon, interrogé par la police, nie avoir commis une agression sexuelle
Shai Kenan dit ne pas avoir embrassé et étreint une femme sans son consentement - elle l'avait accusé de l'avoir notamment poursuivie jusqu'à un parking
Le maire de Holon, Shai Kenan, a révélé vendredi qu’il avait été interrogé par la police après avoir été accusé d’attentat à la pudeur par une bénévole de sa ville. Les médias israéliens avaient signalé, vingt-quatre heures auparavant, qu’un maire non-identifié avait été convoqué par les forces de l’ordre et qu’il faisait l’objet d’un interrogatoire dans le centre d’Israël.
La plaignante, qui gère bénévolement une association qui est supervisée par la municipalité, avait fait savoir qu’elle avait refusé, lors d’une réunion, les fonds qui lui étaient proposés par le maire pour prendre en charge un projet, ajoutant que ce dernier l’avait ensuite poursuivie jusqu’à un parking avant de la prendre dans ses bras et de l’embrasser en l’absence de tout consentement, avait indiqué la chaîne de télévision N12.
La femme, qui avait conservé l’anonymat, avait expliqué avoir eu le sentiment que la réunion avait été un « piège ».
« J’étais en état de choc », avait-elle commenté, des propos rapportés par N12. « Il m’a fallu du temps pour comprendre ce qu’il faisait. Mais j’étais sûre que je n’étais pas la seule – si je me fie à son comportement, il pensait que c’était comme ça qu’il pouvait acheter des femmes. Je n’étais pas prête pour ses avances ».
Dans un post qui a été publié sur Facebook, Kenan a nié ces accusations et il s’est dit ému par les « milliers de messages de soutien » qu’il a dit avoir reçus depuis que son interrogatoire par la police a été rendu public.
Il a ajouté qu’il était convaincu que les enquêteurs seront en mesure de prouver rapidement son innocence.
Kenan avait écarté de son siège le maire de Holon, Moti Sasson, lors des dernières élections municipales du mois de février.
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