Le ministre du Tourisme souhaite développer des hôtels low-cost
Yariv Levin veut accroitre la compétition tout en attirant une clientèle touristique moins aisée
Le ministre du Tourisme israélien, Yariv Levin, redouble actuellement d’efforts pour attirer les touristes du monde entier dans l’État hébreu.
Les prix qui restent parmi les plus élevés du monde font fuir les touristes à petits budgets, rapporte Globes.
Ainsi, le ministre du Tourisme israélien souhaite augmenter la compétition en augmentant le nombre de chambres d’hôtel ce qui sera rendu possible avec la construction de nouveaux hôtels.
Yariv Levin a prévu un objectif de 15 000 chambres d’hôtel en plus dans un délai de 5 ans. Avoir plus de chambres d’hôtel augmentera la compétition tout en diminuant les prix.
L’objectif fixé est de s’adresser à une clientèle moins aisée en construisant des hôtels low-cost de deux ou trois étoiles, rapporte Globes.
Ces établissements permettront de combler un échelon manquant. En effet, il est possible aujourd’hui de voyager en Israël grâce à des compagnies aériennes low-cost pour moins de 100 euros, mais une fois arrivé sur place, les prix pour se loger ne suivent pas, ce qui rebute un certain nombre de potentiels touristes, analyse le ministre.
Pour pousser les investisseurs à mettre en place des établissement low cost, Yariv a proposé deux solutions.
La première, qui a été approuvée cette semaine par le gouvernement, consiste à l’octroi d’une subvention pour ceux qui souhaitent créer un hôtel low-cost. L’état qui prodiguait une subvention à hauteur de 20 % de l’investissement a ainsi décidé d’augmenter son aide à hauteur de 33 % (13 % supplémentaires).
D’autre part, le gouvernement a également approuvé un budget pour soutenir la construction d’établissement low-cost dans des zones touristiques stratégiques en Cisjordanie.
La seconde proposition du ministre du Tourisme est plus controversée. Elle consiste à permettre aux investisseurs d’allouer 20 % de l’espace des établissements pour des résidences. Cette proposition de loi connaît actuellement une forte opposition.