Israël en guerre - Jour 346

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« Le mur des Lamentations doit nous être rendu »

Mahmoud al-Habash affirme que "chaque centimètre" des terres prises par les Israéliens en 1967 doit être rendu aux Palestiniens

Le secrétaire général de l'organisation de coopération islamique, Ekmeleddin Ihsanoglu (au centre) visite le dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, accompagné par le ministre des Affaires religieuses de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Habash, le 27 août 2013. (Crédit : Sliman Khader/Flash90)
Le secrétaire général de l'organisation de coopération islamique, Ekmeleddin Ihsanoglu (au centre) visite le dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, accompagné par le ministre des Affaires religieuses de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Habash, le 27 août 2013. (Crédit : Sliman Khader/Flash90)

Le ministre des Affaires religieuses de l’Autorité palestinienne a déclaré que le mur des Lamentations de Jérusalem, le site le plus sacré du judaïsme situé à l’extérieur du mont du Temple, doit être ramené sous la souveraineté palestinienne dans tout accord de paix entre Israéliens et Palestiniens.

Lors d’une interview à Channel 10, Mahmoud al-Habash a précisé que « chaque centimètre » des territoires pris par Israël durant la guerre des Six jours de 1967 fait partie des terres palestiniennes et doit être rendu aux Palestiniens.

« Chaque parcelle de terrain qu’Israël occupe depuis 1967 appartient à l’État palestinien, » a affirmé Mahmoud al-Habash. « Le mur Buraq aussi relèvera de la souveraineté palestinienne. » a-t-il ajouté en utilisant le nom musulman donné au mur.

Le ministre a précisé que les fidèles juifs seraient autorisés à prier sur le site sans contraintes. « Pas de problème, » a-t-il dit. « Il n’y aura aucune restriction sur la liberté de religion. »

Cependant, les responsables palestiniens ont exprimé leurs points de vue pessimistes quant à l’état des négociations de paix. Un haut représentant de l’Autorité palestinienne, resté anonyme, a laissé entendre à Channel 10 qu’ « un gouffre sépare les deux côtés. »

« Chaque parcelle de terrain qu’Israël occupe depuis 1967 appartient à l’État palestinien, »

Mahmoud al-Habash

L’ancien Premier ministre de l’Autorité palestinienne Ahmed Qureida a révélé à Channel 10 qu’il existe un manque de confiance entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et qu’il y avait très peu de progrès dans les négociations.

Selon Ahmed Qureira, à ce stade, même une rencontre entre les deux hommes est fort peu probable.

Mahmoud Abbas, dit-il, « n’a aucun problème à serrer la main [de Netanyahu], mais qu’est-ce qu’il en sortira ? Il voudrait savoir sur quoi aboutirait une telle entrevue. »

Selon Channel 10, Jérusalem est maintenant le principal point de litige entre les deux parties qui tentent d’atteindre un accord-cadre, un document qui ne serait pas juridiquement contraignant, mais qui servirait de base pour un accord final.

Les Palestiniens voudraient que ce document stipule que Jérusalem est leur future capitale de choix, alors que Benjamin Netanyahu a refusé toute mention de revendication palestinienne sur la ville éternelle.

La suggestion du secrétaire d’État américain, John Kerry que le document indique l’espoir des Palestiniens d’obtenir Jérusalem, a été jugée inadéquate par M. Abbas, selon le reportage télévisé.

Dimanche, Channel 10 rapportait que John Kerry avait essayé d’obtenir le soutien du Président Barack Obama mais avait échoué. Il voulait imposer un accord-cadre détaillé, juridiquement contraignant même au risque d’éventuelles confrontations avec Israël.

Le secrétaire d’État recherchait « le soutien politique » du Président « pour confronter Israël » mais ce dernier a fait la sourde oreille. Il a jugé que « ce n’est pas le moment d’agir de la sorte » pour le Président.

Par conséquent, les efforts de M. Kerry pour créer un accord-cadre substantiel « se sont écroulés. »

Benjamin Netanyahu a cependant confirmé lundi, sa visite aux États-Unis en mars et sa rencontre avec le président Barack Obama.

Il est fort probable que les deux hommes discutent des négociations chancelantes et de leurs différents quant à la manière d’empêcher l’Iran d’atteindre la capacité d’armes nucléaires.

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