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Le Nº2 du Likud abandonne la course à la direction du parti

"Nous sommes confrontés à une élection cruciale pour l'État d'Israël, je ne peux pas entraîner le Likud dans une lutte interne", a déclaré Yuli Edelstein, député du parti

Le leader de l'opposition Benjamin Netanyahu, à gauche, et le député du Likud Yuli Edelstein à la Knesset, le 4 novembre 2021. (Crédit: Yonatan Sindel/Flash90)
Le leader de l'opposition Benjamin Netanyahu, à gauche, et le député du Likud Yuli Edelstein à la Knesset, le 4 novembre 2021. (Crédit: Yonatan Sindel/Flash90)

Le député du Likud Yuli Edelstein est revenu sur une promesse antérieure de se présenter contre le président du Likud Benjamin Netanyahu pour prendre la direction du parti.

« Partout où je suis allé, j’ai toujours placé le Likud en premier », a déclaré Edelstein dans un communiqué jeudi. « Aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés à une élection critique pour l’État d’Israël, je ne peux pas entraîner le Likud dans une lutte interne, et j’ai donc décidé de retirer ma candidature à la présidence du parti pour les prochaines élections. »

Edelstein, ancien ministre de la Santé et ancien président de la Knesset, a déclaré que sa décision – quelques heures après la dissolution officielle de la Knesset en vue des prochaines élections – « découlait d’une volonté d’union et de victoire. Lors de cette élection, nous ferons un changement et agirons différemment », a-t-il ajouté. « Aux côtés du président du Likud, Benjamin Netanyahu, nous obtiendrons la victoire du camp national aux élections et la formation d’un gouvernement totalement de droite. »

Il y a tout juste un mois, alors que le gouvernement sortant était de plus en plus fragile, Edelstein a explicitement appelé le parti d’opposition à organiser des primaires si son actuel chef, l’ex-Premier ministre Benjamin Netanyahu, ne parvenait pas à former un gouvernement dans l’éventualité d’un effondrement de la coalition au pouvoir.

Malgré les efforts déployés pour attirer des transfuges des partis de droite de la coalition, le Likud n’a pas pu former un nouveau gouvernement et a été contraint de soutenir le vote pour de nouvelles élections, désormais prévues pour le 1er novembre.

« Si Netanyahu peut former un gouvernement, je ne me mettrais certainement pas en travers de son chemin parce que j’ai assez dit que l’État d’Israël n’avait pas besoin de nouvelles élections. En revanche, dans la négative, il faudra organiser une primaire pour élire la nouvelle direction du parti », a déclaré Edelstein à la Douzième chaîne fin mai.

« Je ne livre généralement pas de combats que je ne pense pas pouvoir gagner », avait-il ajouté.

Yuli Edelstein prend la parole lors d’une conférence à Herzliya, le 23 novembre 2021. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Edelstein, ex-président de la Knesset et ministre de haut rang, avait annoncé l’an dernier son intention d’affronter Netanyahu et prendre la direction du Likud, citant l’incapacité de l’ancien Premier ministre à réunir un gouvernement de droite lors des quatre dernières élections.

Le Likud a longtemps été résolument derrière Netanyahu, mais cette position s’est affaiblie au fil d’élections éprouvantes, d’épisodes répétés d’instabilité politique entre 2019 et 2021 et d’accusations de fraude contre Netanyahu, menant à sa perte du pouvoir au profit de la coalition de Bennett en 2021.

Edelstein est très populaire au sein du Likud. En 2019, il avait réuni le plus grand nombre de suffrages lors de la primaire destinée à choisir les candidats à la Knesset, le plaçant en deuxième place de la liste, juste après le chef du parti.

La course à la succession de Netanyahu au sein du parti a atteint son apogée en janvier, alors que des informations indiquaient que l’ancien Premier ministre était sur le point de signer un accord dans le cadre de son procès pour corruption, qui lui interdirait tout travail dans le service public pendant sept ans. Mais lorsque l’accord est tombé à l’eau, la spéculation sur son successeur s’est intensifiée.

Le député du Likud Nir Barkat, ancien maire de Jérusalem, est depuis longtemps considéré comme un candidat à la succession de Netanyahu, ce qui a irrité les loyalistes du dirigeant actuel, qui a tenté de faire passer une loi visant à limiter l’autofinancement des campagnes. Le projet de loi était considéré comme visant personnellement Barkat, un millionnaire considéré comme le membre le plus riche de la Knesset.

La dernière primaire pour la direction du Likud a eu lieu en 2019, et Netanyahu a remporté 72,5 % des voix du parti, battant Gideon Saar, qui a remporté 27,5 %. Un an plus tard, Saar a quitté le Likud et a créé le parti Tikva Hadasha, qui a rejoint la coalition sortante Bennett-Lapid.

La date de la prochaine primaire du Likud n’a pas encore été fixée, et on ne sait pas si d’autres députés actuels du parti tenteront de défier Netanyahu pour la première place.

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