Le père de l’otage Rom Braslavski dit qu’il a cessé de croire Netanyahu
"Jusqu'à présent, j'évitais de parler de la politique et du Premier ministre, mais là, c'est fini - c'est une honte qu'ils y soient encore", a déclaré Ofir Braslavski
Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

Ofir Braslavski, père de l’otage Rom Braslavski, pris en otage à la rave-party Supernova le 7 octobre 2023 et toujours détenu à Gaza par des terroristes palestiniens, a participé mardi à un sit-in de protestation organisé par le groupe Mishmeret 101, près de la résidence du Premier ministre à Jérusalem.
« Il y a trois semaines, une vidéo de Rom a été publiée, et il a parlé de la façon dont une selektzia est faite parmi les otages, et pourquoi l’un vaut plus et l’autre moins », a dit Braslavski, faisant référence au processus nazi de séparation des membres de la famille pendant la Shoah qui consistait à décider qui serait assassiné et qui serait pris pour le travail forcé.
« C’est nous, l’État, qui sommes à blâmer. Cela fait un an et sept mois qu’il est enterré là-bas ; nous n’avons pas réussi à l’identifier. Jusqu’à présent, j’évitais de parler de la politique et du Premier ministre, mais là, c’est fini – c’est une honte qu’ils y soient encore. Le Premier ministre dit maintenant qu’il négociera pendant les combats – j’ai cessé de le croire », a-t-il dit.
« Je continue à prier et, avec l’aide de Dieu, il reviendra. »
Vingt minutes plus tard, les sirènes ont retenti dans tout le centre d’Israël et à Jérusalem, avertissant de l’arrivée d’un missile balistique tiré par les Houthis depuis le Yémen, et les participants au Mishmeret 101 sont restés au sol – certains se sont allongés – sans pouvoir se protéger de l’attaque de roquettes.