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Le porte-parole d’Al-Qaïda en Syrie et 20 jihadistes tués dans des frappes

Abou Firas al-Souri avait combattu contre les Soviétiques en Afghanistan où il avait rencontré Ben Laden et Abdallah Azzam

Le porte-parole du front al-Nosra Radwan Nammous, nom de guerre Abu Firas al-Suri. (Crédit : SITE/capture d'écran)
Le porte-parole du front al-Nosra Radwan Nammous, nom de guerre Abu Firas al-Suri. (Crédit : SITE/capture d'écran)

Le porte-parole du Front Al-Nosra, branche d’Al-Qaïda en Syrie, son fils et 20 autres jihadistes ont été tués dimanche dans des frappes aériennes sur le nord-est du pays, a indiqué à l’AFP l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

« Abou Firas al-Souri, son fils et au moins 20 jihadistes d’Al-Nosra, de Jound al-Aqsa ainsi que des jihadistes ouzbeks, ont été tués dans des frappes sur des positions dans la province d’Idleb », a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, précisant que parmi les morts figuraient sept autres responsables.

Il a ajouté qu’il pourrait s’agir de frappes russes ou de l’armée de l’air syrienne.

Abou Firas al-Souri (le Syrien), de son vrai nom Radwane Nammous, avait combattu contre les Soviétiques en Afghanistan où il avait rencontré Oussama Ben Laden et Abdallah Azzam, père fondateur du jihad international, avant de rentrer en Syrie avec le début de la révolte en 2011, rapportent des partisans d’Al-Qaïda sur Twitter.

D’après l’Observatoire, qui dispose d’un large réseau d’informateurs à travers la Syrie, « Abou Firas al-Souri était en réunion avec d’autres jihadistes importants dans un siège d’Al-Nosra à Kafar Jales, au nord-est de la ville d’Idleb, lorsqu’ils ont été visés par les raids ».

Deux autres sièges d’Al-Nosra et Jound al-Aqsa, groupe jihadiste allié, dans le nord de la province d’Idleb ont également été visés, selon Abdel Rahmane, précisant que de nombreux blessés se trouvaient dans un état grave.

Ces frappes interviennent deux jours après la prise par Al-Nosra de la localité d’al-Eis dans la province d’Alep, limitrophe de celle d’Idleb et dans laquelle au moins 12 membres du Hezbollah chiite libanais, allié du régime, ont été tués.

La province d’Idleb est aux mains d’Al-Nosra et de ses alliés depuis 2015.

Les jihadistes d’Al-Nosra comme ceux du groupe ultraradical Etat islamique sont exclus de la trêve partielle entre régime et rebelles respectée globalement depuis le 27 février.

Cette trêve a permis aussi bien au régime qu’aux Russes et la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis de se concentrer sur la lutte contre les jihadistes.

L’EI a perdu ainsi au cours des dernières semaines plusieurs de ses commandants dans des frappes de la coalition conduite par Washington, qui mène depuis 2014 une campagne aérienne visant les jihadistes en Irak et en Syrie.

Un commandant militaire du groupe, le Tunisien Abou al-Haija, a ainsi péri mercredi dans une attaque de drone vraisemblablement menée par la coalition.

Quinze commandants de l’EI accusés d’avoir dévoilé la position d’Abou al-Haija ont depuis été exécutés par les jihadistes, a rapporté l’OSDH dimanche.

« Il s’agit du nombre le plus important d’exécutions de responsables de sécurité au sein de l’EI », a souligné M. Abdel Rahmane.

Reprise d’Al-Qaryatayn

Dans le centre de la Syrie, l’armée syrienne s’est emparée dimanche de la ville d’Al-Qaryatayn, l’un des derniers fiefs du groupe jihadiste Etat islamique (EI) dans le centre du pays, a rapporté la télévision d’Etat.

L’OSDH, qui a rapporté la poursuite de violents combats après cette annonce, a indiqué en fin de soirée que les jihadistes de l’EI se sont finalement retirés de la ville.

Il y a près d’un mois, les troupes du régime avaient lancé une offensive pour reprendre Palmyre et Al-Qaryatayn, toutes deux situées dans la province centrale de Homs. La cité antique a été reprise le 27 mars.

« Il ne restera à l’EI dans la province de Homs que le fief de Sokhné, à 70 km au nord-est de Palmyre », a expliqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, une ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.

La prise d’Al-Qaryatayn, située à 120 km au sud-ouest de Palmyre, permettrait de sécuriser la cité antique et d’empêcher un retour des jihadistes qui y avaient détruit des trésors archéologiques et exécuté 280 personnes en 10 mois de présence.

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